Attaque et propagation de messages de haine : à quand la dissolution de Lyon Populaire ?

Fin septembre, un lycéen était agressé dans le quartier d’Ainay pour avoir tenté de décoller un sticker marqué d’une croix celtique, un symbole d’extrême-droite. Quelques jours plus tard, des tags néonazis et un message de menace, « Rapeles toi en Batârd », étaient inscrits sur la porte de son immeuble.

Ce sticker, comme tous les autres qui prolifèrent de même que des affiches, dans le 2e arrondissement, portent la marque de « Lyon Populaire », groupuscule d’extrême-droite nationaliste et identitaire, successeur du « Bastion Social », lui-même héritier du GUD, tous deux dissouts et interdits.

Les militants de « Lyon Populaire », créé en 2019, entretiennent des liens avec la Manif pour tous, comme avec la mouvance néonazie. Ils participent fréquemment aux mobilisations lyonnaises aux côtés des identitaires.
Pourtant, ils continuent d’agir en toute impunité, comme d’autres groupuscules, alors qu’ils menacent clairement notre démocratie et notre République.


👉 Lire l’intervention de Nathalie Carlino au Conseil d’arrondissement du 2e