Newsletter #2 [01/04/21]

Edito

Dans le prolongement du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, cette deuxième lettre d’information met principalement à l’honneur les actions portées ou soutenues par les élu·e·s de Lyon en Commun pour cet événement. Elle est également l’opportunité de placer sur le devant de la scène des élues de Lyon en Commun. « Principalement » car tous les arrondissements, avec leurs spécificités, ne portent pas la même actualité… Découvrez-le ci-après.

Outre la défense de l’égalité femmes/hommes, les élu·e·s·ont été amené·e·s à se soutenir les un·e·s les autres dans les arrondissements et au Conseil municipal. Dans le cadre de leur réunion mensuelle, préparatoire aux Conseils d’arrondissement et au Conseil municipal du mois de mars, ils·elles définissent les sujets qu’il convient d’aborder, avec toute la force du groupe.
Ainsi, il fut question du positionnement des élu·e·s quant à la modification des périmètres scolaires des 1er, 3e, 8e et 9e arrondissements. Ces périmètres répartissent les élèves dans telle ou telle école d’un arrondissement en fonction de leur adresse d’habitation, pour équilibrer les effectifs dans les classes. Pour le 1er arrondissement, l’enjeu était de taille, puisque la modification du périmètre scolaire entérinait la fermeture de l’école Lévi Strauss. Aussi, pour marquer leur désaccord face à l’arrêt d’un service public de proximité, les élu·e·s Lyon en Commun des arrondissements concernés se sont soit abstenu·e·s soit, ont voté contre la délibération de modification des périmètres scolaires. Dans les 1er et 2e, où une délibération spécifique sur la fermeture de l’école Lévi Strauss était présentée, les élu.e.s ont voté contre avec conviction.

Les réunions mensuelles sont également l’occasion de mettre en place des groupes de travail sur des sujets de fond.
Un premier groupe de réflexion « Culture » s’est constitué avec Nathalie CARLINO, Tristan DEBRAY, Nouria MAHMOUDI, Joanny MERLINC, Nathalie PERRRIN-GILBERT et David SOUVESTRE. Il a permis d’échanger sur les projets et actualités des un·e·s et des autres, quelle que soit leur délégation, en vue de garantir un droit à la culture pour tou·te·s les Lyonnais·es.
Laurence BOFFET, Nadège BORRON, Nathalie CARLINO, Aurélie GRIES et Nouria MAHMOUDI ont, de leur côté, travaillé sur le contenu du Projet de territoire –déclinaison locale du Pacte de cohérence métropolitain, évoqué dans la newsletter précédente.
Enfin, les trois élu·e·s en charge de la vie étudiante et de la jeunesse –Mathieu AZCUE, Adrien DRIOLI et Nouria MAHMOUDI– ont émis des propositions sur la précarité étudiante, au nom de Lyon en Commun, dans le cadre d’un groupe de travail réunissant la Métropole, la Ville de Lyon et les institutions concernées par la problématique. Nouria MAHMOUDI présente ce jour les contributions du groupe.

En mairie centrale

Les 6 conseiller·ère·s municipaux·ales de Lyon en Commun ont eu un agenda chargé le mois dernier, avec en point d’orgue le Conseil municipal « marathon », qui s’est tenu les 25 et 26 mars.

Ce Conseil était l’occasion de voter des délibérations majeures pour les années à venir : plan de mandat 2021-2026, engagements climatiques de la Ville de Lyon à l’horizon 2030 ou encore programmation pluriannuelle d’investissement –PPI– 2021-2026. Pour réaffirmer l’unité de la majorité, chaque groupe politique a pris la parole sur un sujet spécifique. Nathalie PERRIN-GILBERT, adjointe au maire déléguée à la Culture, est intervenue sur la PPI. Elle a défendu un budget qui fait la part belle à l’enfance et à la culture, deux piliers de la politique publique municipale et thèmes chers à Lyon en Commun : « Les politiques publiques ont un coût, l’enfance n’a pas de prix. »

Laurent BOSETTI, adjoint au Maire délégué à la Promotion des services publics, a salué, dans le cadre de son analyse du budget prévisionnel 2021, une politique d’équipements ambitieuse et ancrée dans le réel –comme la création d’une vingtaine de crèches sur le mandat– et un effort sans précédent pour le service public –100 nouveaux postes.
Tristan DEBRAY, conseiller délégué à la Ville des enfants, s’est félicité, quant à lui, du plan de végétalisation des cours d’école et des crèches, pendant de son action d’apaisement des abords des mêmes établissements.
Enfin, Adrien DRIOLI, conseiller municipal, a défendu la création d’un périmètre de sauvegarde du commerce dans le secteur Guillotière/Péri, Lyon 3e.

Malgré ces sujets de consensus au sein de notre majorité, trois délibérations n’ont pu être soutenues par les élu·e·s Lyon en Commun. La première concerne un investissement de 5 M€ pour le renouvellement des équipements de vidéo-surveillance. Au-delà de la question de fond –Lyon en Commun prône la présence humaine et la prévention à l’utilisation de technologies–, Tristan DEBRAY a interrogé la problématique de la substitution de la collectivité à l’État. L’usage judiciaire de la vidéo-surveillance relève avant tout d’une compétence régalienne ! Sans compter le calendrier d’investissement qui étonne : 3,1 M€ sont affectés pour 2021 et 2022, alors même que deux audits –demandés et obtenus par les élu·e·s Lyon en Commun– sont prévus sur la vidéo-surveillance et la vidéo-verbalisation sur la même période… Pour ces raisons, les élu·e·s Lyon en Commun se sont abstenu·e·s.
Abstention également pour la modification des périmètres scolaires du 1er, du 3 e, du 8 e et du 9 e. Si David SOUVESTRE, conseiller municipal, a globalement approuvé la finesse du travail réalisé pour équilibrer les effectifs dans les écoles de la majorité des arrondissements, il a en revanche fortement regretté celui du 1er qui entérine, d’une certaine façon, la fermeture d’une école publique de proximité : l’école Lévi Strauss. Sur ce dossier également à l’ordre du jour du Conseil municipal, David SOUVESTRE a rappelé les propositions émises par Lyon en Commun et fustigé le renoncement de l’exécutif face à la logique comptable de l’Éducation nationale. Aussi, les élu·e·s Lyon en Commun ont voté contre la fermeture de l’école Lévi Strauss.

👉 Retrouvez les interventions des élu·e·s au Conseil municipal

Dans le 1er arrondissement

Qu’est-ce qu’une « ville inclusive » ? C’est un territoire appropriable par tou·te·s, avec un accès sans restriction aux espaces urbains et aux services. Vaste sujet… Aussi étendu que la délégation de Malika HADDAD-GROSJEAN, adjointe à la Ville inclusive. Focus.

Pour répondre aux enjeux d’une ville incluante et hospitalière, Malika HADDAD-GROSJEAN porte quatre sujets dans le cadre de sa délégation.

Le logement
Outre les permanences d’accueil des habitant·e·s les lundis, elle mène un travail de fond pour que le 1er arrondissement retrouve la mixité sociale sacrifiée par des années de politiques urbaines de gentrification et de spéculation immobilière. Produire du logement abordable est par ailleurs une obligation légale (par la loi Solidarité et renouvellement urbains –SRU–) qui impose la construction de 25% de logements sociaux au regard des résidences principales. Pour parvenir à cet objectif, le Plan local d’urbanisme –PLU– de la Métropole de Lyon constitue l’un des principaux leviers d’action. Ce document de planification urbaine définit en effet les modalités de production de logements sociaux. Aujourd’hui, les constructeurs doivent créer du logement social dans des opérations à partir de 1 000 m² ; le taux de logement sociaux s’élève à 25%. Aussi, Malika HADDAD-GROSJEAN plaide-t-elle notamment pour modifier le PLU-H en abaissant le seuil des opérations à 500 m² et en augmentant le taux de logement abordable obligatoire à 35% dans l’arrondissement.

L’accès aux droits et action sociale
Lutte contre les discriminations, réduction de la fracture numérique, information et accompagnement sur les dispositifs d’aide et de suivi social et administratif… sont autant de thèmes que porte Malika HADDAD-GROSJEAN en faveur de l’accès aux droits de toutes et tous. Pour y répondre, elle a renforcé le Pôle d’accès aux droits et mis en place plusieurs permanences (voir la newsletter #1). Elle est également en lien avec la Maison de la Métropole, les institutions et associations de soutien aux réfugiés, pour assurer une veille et un accompagnement des habitant·e·s les plus précaires.

L’égalité femmes/hommes
Dans le cadre du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, Malika HADDAD-GROSJEAN a organisé une conférence avec Chris Blache, consultante en socio-ethnographie, sur le thème de l’égalité de genre dans l’espace public. Elle a également fait installer une bâche, « Les filles prennent la Ville », sur le fronton de l’hôtel de ville, mettant à l’honneur un quatuor de femmes emblématiques. Elle a lancé un appel à contribution habitante pour nommer des espaces publics du 1er au féminin. Mais au-delà de ces temps forts, elle rencontre et entame des partenariats avec des associations féministes pour mener des actions au long cours sur les questions de mixité et de lutte contre les inégalités, les discriminations et les violences faites aux femmes, et notamment aux femmes âgées.

La vie des aîné·e·s
Les aîné·e·s sont bien souvent concerné·e·s par la précarité, sans parler de l’isolement. Si en tant qu’habitant·e·s, ils/elles bénéficient du même traitement que tout un chacun concernant le logement, l’accès aux droits, etc., Malika HADDAD-GROSJEAN leur porte une attention toute particulière pour leur redonner toute leur place au sein de l’arrondissement. Cela passe notamment par la remise en route, dès que les conditions sanitaires le permettront, du Conseil des aîné·e·s, instance participative par laquelle les séniors pourront faire remonter les problématiques qu’ils·elles rencontrent au quotidien.

👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 1er

Dans le 2e arrondissement

Nathalie CARLINO revient sur son actualité du mois de mars. Entre réunions publiques, conseil d’arrondissement et nouveaux projets.

Le 2e arrondissement est l’objet de l’attention de la Métropole et de la Ville de Lyon, en matière d’apaisement de la circulation et de cohabitation entre piétons et autres modes de transports. Ainsi, deux réunions publiques étaient organisées sur le sujet, auxquelles Nathalie CARLINO a participé.
La première pour la rue Sala. Élu·e·s, habitant·e·s, le Comité d’intérêt local et commerçant·e·s se sont réunis début mars pour évoquer la semi-piétonisation de la rue, la création d’une zone de rencontre ou encore le changement de sens de circulation.
La seconde, à la Confluence. Pilotés par Laurence BOFFET, vice-présidente de la Métropole de Lyon à la participation et initiatives citoyennes, les débats ont porté sur la piétonisation des abords du centre commercial et de la tenue d’une expérimentation durant deux mois.

Une fois n’est pas coutume, Nathalie CARLINO et Pierre OLIVER ont trouvé un point d’accord lors du conseil d’arrondissement du 11 mars dernier. Les élu·e·s du 2e étaient amenés à se positionner sur les modifications des périmètres scolaires. L’une comme l’autre ont voté contre cette délibération, mais pas nécessairement pour les mêmes motifs ! Nathalie CARLINO a évoqué le fait que la modification du périmètre scolaire entérinait la fermeture d’un service public, au demeurant une école –Lévi Strauss sur la Presqu’île–, alors même qu’il manque d’écoles publiques sur cette partie du territoire. Elle a également soutenu l’argument, qu’aujourd’hui était concerné le 1er arrondissement mais que d’autres arrondissements risquaient de subir le même sort.

Côté projets, Nathalie CARLINO travaille à l’heure actuelle sur deux dossiers.
Comme mentionné dans la précédente newsletter, elle porte la création d’une appli recensant l’ensemble des commerces de proximité de l’arrondissement, à l’instar d’une initiative dans le 8e. Renseignements pris, elle va rencontrer Carole CHÂTEAU, présidente du mouvement Carré Presqu’île –qui regroupe 250 commerçant·e·s–, pour lui soumettre la proposition.
Enfin, elle souhaite faire évoluer les bibliothèques de l’arrondissement et propose notamment qu’elles disposent de points d’accès numérique, avec une médiation. Avec Nathalie PERRIN-GILBERT, adjointe à la culture, elle se rendra dans ces bibliothèques pour évaluer leur situation et la faisabilité de cette proposition.

👉 Retrouvez l’actualité de Nathalie CARLINO

Dans le 3e arrondissement

Dans le cadre des événements de la Ville de Lyon autour de la Journée internationale des droits des femmes, Martine SOUVIGNET, adjointe à l’Égalité des droits, organisait un webinaire « la ville a-t-elle un genre ? « , le 4 mars dernier Cette conférence a abouti à l’engagement de la création d’un Conseil consultatif du 3e pour des espaces publics mixtes.

« La Ville a-t-elle un genre ? » fut la question posée aux intervenants, Mehdi Ghezal –ingénieur social et chercheur dans les Quartiers Politique de la Ville– et Camille Martinez –ingénieure de l’aménagement du territoire au Ministère de la transition écologique, ainsi qu’aux 85 participants.

Force est de constater que la Ville est andro-centrée et inégalitaire. Sa fabrique est une construction sociale imprégnée des valeurs patriarcales où les femmes sont rendues invisibles. L’absence des femmes dans la dénomination des rues en est une illustration.
Par ailleurs, la problématique de l’égalité Femme/Homme traverse toute la Ville, pas seulement les Quartiers Politique de la Ville.

Pour lever l’impensé de la Ville, il convient de déconstruire cette hiérarchie de valeurs et de mettre en évidence les stratégies d’évitement (de certains lieux) ou de dissimulation (choix de vêtements adéquats) des femmes dans la Ville.
Il faut également faire évoluer le langage, la communication urbaine, afin qu’ils portent mieux la réalité d’un territoire certes genré mais accessible à tou·te·s.
Il s’agit enfin de redonner aux femmes un droit à la ville, participatif et inclusif. D’une part, en rétablissant leur liberté de circulation – un principe constitutionnel– dans tous les lieux et à tout moment ; d’autre part, en les réintégrant comme citoyennes à part entière dans la décision publique.

Mais à qui incombe de corriger les inégalités d’accès à l’espace public ? À l’aménageur, missionné par le Politique.

Et comment parvenir à une réelle mixité des espaces publics ? Plusieurs pistes ont été évoquées durant ce webinaire.
1/ Concerter les femmes, dans le cadre de la démocratie locale, sur la démasculinisation de l’espace public.
2/ Repenser les documents d’urbanisme pour une meilleure prise en compte du genre.
3/ Introduire de la médiation, en recrutant des animateur·trice·s, sur les terrains de sports ou dans les parcs…

A l’instar de certaines villes (Montréal, Vienne, Barcelone…) qui ont déjà traduit cette volonté politique par des aménagements publics, Martine SOUVIGNET a proposé de créer un Conseil consultatif pour des espaces publics mixtes dans le 3e arrondissement, pour lequel elle s’est engagée à l’occasion du Conseil d’arrondissement du 9 mars.
Ce conseil, ouvert aux associations, devra permettre de mieux anticiper, préparer, tester et améliorer la pratique mixte des usages de l’ensemble des espaces publics.

AGENDA
06/04 18h30 | Concertation « Habiter le quartier Moncey Péri : quelles perspectives d’évolution ? »
20/04 18h30 | Concertation « Jeunes et sans droits ni titres : comment leur permettre d’accéder aux droits fondamentaux et prévenir la délinquance ? », animée par Thibaud ROCHE

👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 3e

Dans le 4e arrondissement

Dans le 4e, la Journée internationale des droits des femmes, et plus largement le mois de mars, se sont déroulés sous le signe de la participation habitante, entre vote citoyen et mise en route des instances participatives. L’occasion de mettre en exergue la délégation de Loïc RIGAUD, conseiller délégué au Dialogue citoyen et communs.

Dans le cadre de la journée du 8 mars, la Mairie du 4e a décidé de nommer le jardin à l’angle de la rue Lebrun et de la montée Bonafous, du patronyme d’une Lyonnaise. Afin d’obtenir l’adhésion du plus grand nombre, Loïc RIGAUD a dans un premier temps contacté le Conseil de quartier Est pour participer à la réflexion, avec les élu·e·s du Conseil d’arrondissement. Les propositions retenues ont fait l’objet d’un vote en ligne par les habitant·e·s. Et c’est lors du conseil d’arrondissement du 10 mars que le nom a été dévoilé : Marie-Thérèse Mora, dite Marie-Thé, une « mère lyonnaise » tenant un comptoir rue Ozanam et décédée en 2002.

Les Conseils de quartier ont, pour leur part, été relancés au mois de mars, avec la tenue des assemblées plénières. Grâce à une vaste campagne de communication menée sur l’arrondissement, plus de 150 nouvelles personnes se sont inscrites ! La tâche de Loïc RIGAUD est maintenant de les associer dans la co-construction de la politique municipale, en s’appuyant sur leur expertise habitante. Le travail a déjà commencé avec une réflexion sur la création d’un jardin de rue, dans la rue Dumont D’Urville. Le Conseil de quartier Est et la Mairie vont co-organiser une réunion de quartier en avril pour définir le contenu de ce futur jardin. De même, dans le secteur, les habitant·e·s seront associé·e·s au projet urbain de l’ancien collège Maurice Scève, porté par la Métropole de Lyon.

Enfin, le premier Comité d’Initiative et de Consultation d’Arrondissement –CICA– de la mandature s’est déroulé en préambule du Conseil d’arrondissement du 10 mars. À l’issue deux réunions préparatoires animées par Loïc RIGAUD, la trentaine d’associations et de collectifs d’habitant·e·s membres a interrogé les élu·e·sur la question de l’apaisement de l’arrondissement –urbanisme, voirie, piétonisation– et effectué des propositions.

La démocratie continue avec les citoyen·ne·s est en marche dans le 4e !

👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 4e

Dans le 5e arrondissement

Pour la Journée internationale des droits des femmes, les élu·e·s Lyon en Commun du 5e se sont investi·e·s dans l’organisation et le déroulement de l’exposition « Matrimoine » de la Mairie du 5e. Retour sur l’événement, prolongé d’ailleurs jusqu’au 26 avril, mais pas seulement !

L’exposition « Matrimoine », accrochée sur les grilles du parc de la Mairie du 5e, met à l’honneur 29 femmes qui ont marqué l’Histoire de l’arrondissement ou sont présentes dans l’espace public, au détour d’une rue, d’un parc, etc.
À l’initiative de la conseillère d’arrondissement Sonia POPOFF, cette exposition est le fruit d’un travail collectif.
De recherches d’abord, pour identifier les femmes, de Lugdnum à nos jours. Philippe CARRY et Bénédicte DRAILLARD ont contribué par leurs propositions, leurs recherches voire par la rédaction de portraits.
D’animation ensuite. Bon nombre d’élu·e·s du 5e ont assuré des visites guidées, dont bien entendu, les élu·e·s Lyon en Commun qui ont présenté l’exposition aux habitant·e·s de l’arrondissement.

Pour sa part, Joanny MERLINC, dans le cadre de sa délégation à la culture, a défendu la tenue d’une autre exposition, « Faire danser les murs », à l’école Truffaut. En effet, la culture, en ces temps de pandémie, ne peut globalement s’exprimer que par des actions de plein air. Mais en tenant compte des contraintes inhérentes à la Covid ! C’est pourquoi, Joanny MERLINC a consacré le mois de mars à rencontrer les acteurs culturels désireux de participer à l’événement estival, Tout l’monde dehors, pour discuter de l’adaptation, le cas échéant, des représentations à ces contraintes sanitaires.
Au-delà des actions quotidiennes de sa délégation, il prépare les bases de la création d’une nouvelle Commission culture consultative du 5e, promesse de campagne de Lyon en Commun pour l’arrondissement. Les objectifs de cette commission sont multiples. Il s’agit de créer du lien, des collaborations, des synergies entre l’ensemble des structures culturelles du 5e –et elles sont nombreuses : plus de 200 !– et avec le territoire. Il s’agit également de faire contribuer ces acteurs à la politique culturelle de l’arrondissement et de leur donner toute leur place. Enfin, il s’agit de leur donner la possibilité d’interpeler les élu·e·s lors des conseils d’arrondissement. Un vaste programme en perspective…

AGENDA
Jusqu’au 26/04 | Exposition « Matrimoine »

Dans le 7e arrondissement

Pour cette deuxième newsletter, les élu·e·s Lyon en Commun du 7e ont choisi de mettre en avant l’actualité du mois de mars des délégations d’Aurélie GRIES, à savoir la petite enfance, la vie associative et la promotion de la santé. L’occasion de donner un aperçu de ses missions.

Côté Petite enfance, Aurélie GRIES est principalement intervenue en soutien de deux initiatives.
Elle a permis d’accueillir un atelier en Mairie de la semaine de la parentalité –du 27 mars au 3 avril–, portée par la MJC Jean Macé, l’Arche de Noé et la Maison de l’enfance.
Elle pilote un projet de collecte de produits petite enfance avec les établissements d’accueil des jeunes enfants de l’arrondissement et les étudiants de l’INSEEC (Institut des hautes Études Économiques et Commerciales). Ces produits seront redistribués en mai à des associations – VIFFIL, Le MAS et le Secours Populaire qui accompagnent, sur Lyon, des mères isolées et des femmes avec enfants victimes de violences.

Sur le volet « vie associative », Aurélie GRIES mène un travail de fonds concernant le conventionnement des associations de l’arrondissement dans le cadre de l’appel à projet d’initiatives associatives 2022/2025 proposé par la Ville de Lyon. Aussi, a-t-elle initié plusieurs rencontres pour définir les orientations politiques de l’arrondissement, avec les élu·e·s en charge de la politique de la ville, de l’éducation, de la culture, ou encore des affaires sociales. Des rencontres avec les associations sont prévues en avril.
De même, elle a initié et intégré un groupe de réflexion élu·e·s inter-arrondissements afin de travailler sur une chartre pour la gratuité de l’accès ponctuel aux équipements de proximité, pour les structures d’intérêt public à but non lucratif.

Pour la promotion de la santé, Aurélie GRIES s’attache à organiser ou à participer à des événements de l’arrondissement. C’était le cas pour la Journée mondiale de l’eau avec des actions à la Cité Jardin en présence d’UNICEF et de l’association LALCA. Ces actions ont été reportées à une date ultérieure, après la sortie du confinement.
C’est également avec LALCA, et l’association Périnée Bien Aimée, qu’elle travaille à un projet d’un projet d’écoute de la santé des femmes du 7ème arrondissement qui débouchera sur des podcasts. Ce projet devrait s’inscrire dans le cadre des cinquante ans du mouvement de libération des femmes, en novembre 2021. Enfin, elle se projette en 2022 et envisage la création d’une biennale de la santé mentale en partenariat avec la coordinatrice mission santé à la Ville de Lyon et la Compagnie Savon Noir. À suivre !

AGENDA
Jusqu’au 03/04 | Semaine de la parentalité
08/04 | Réunion du CVAL

👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 7e

Dans le 8e arrondissement

Au cours du mois de mars, Angélique BAPTISTE, conseillère d’arrondissement, a co-organisé pour la Mairie pas moins de trois collectes de produits d’hygiène féminine, pour lutter contre la précarité menstruelle.

La question de la précarité menstruelle, même si elle existe depuis bien longtemps, a été placée sur le devant de la scène en 2020, la crise économique et sanitaire mettant en lumière la difficulté de nombreuses femmes –collégiennes, lycéennes, étudiantes, femmes isolées…– à se procurer des produits d’hygiène féminine, pourtant de première nécessité.

Tant et si bien, que la Mairie du 8e a proposé que la lutte contre la précarité menstruelle soit au cœur des animations proposées dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. Angélique BAPTISTE s’est mobilisée sur l’organisation de ces temps forts.

Elle a ainsi piloté pour le compte de la Mairie du 8e, une grande collecte solidaire mise en place par le Conseil de quartier Monplaisir et la MJC. Ainsi la mairie est devenue l’un des dix points de dépôt des dons, du 8 au 18 mars. La distribution fut assurée le 20 mars par les associations étudiantes Gaelis et Ouhlala, à la MJC Monplaisir, avec en sus, des actions d’information et de sensibilisation, animées par des associations, telles Zéro Déchet Lyon ou Féminité Sans Abri. Elle a également mis en place deux autres collectes, dans les quartiers de Mermoz –pour essaimer sur le territoire– et de Monplaisir.

Recherche de lieu, de partenaires, mobilisation des habitant·e·s, distribution de produits… Ce fut l’occasion pour Angélique BAPTISTE de constater la nécessité de ces opérations et d’apprécier la solidarité habitante. En effet, les Lyonnaises et Lyonnais ont très bien accueilli ces initiatives, qu’ils soient donneurs ou receveurs, et beaucoup d’entre eux·elles ont demandé leur pérennisation. Un nouveau chantier de réflexion pour Angélique BAPTISTE !

👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 8e

Dans le 9e arrondissement

Actualité oblige, les élu·e·s du 9e ne font pas de focus sur la place des femmes dans leur arrondissement. En effet, le mois de mars les a mené·e·s sur deux principaux sujets : les violences urbaines à la Duchère et l’accueil des personnes en grande précarité.

Comme la presse l’a largement relayé, la Duchère fut le théâtre d’affrontements et de violences après le grave accident d’un mineur à scooter en début de mois. Des élu·e·s du 9e arrondissement, dont Adrien DRIOLI, se sont bien entendus rendus sur place. Avant que le calme ne revienne, ils ont rencontré les acteurs et des partenaires du territoire –médiathèque, centre social, MJC…– afin d’évaluer l’étendue des dégâts matériels mais aussi d’appréhender l’état d’esprit des habitant·e·s. Puis, à l’invitation de la famille du jeune désireuse d’apaiser la situation, ils ont participé à une après-midi d’échanges autour d’un barbecue. Ce fut l’occasion de discussions fortes pour Adrien DRIOLI, notamment avec des jeunes.
Il en ressort que certains jeunes sont totalement en marge des dispositifs existants dans le quartier. Il est donc primordial de mener une réelle réflexion sur leur réintégration dans les institutions, qu’il s’agisse d’équipements sportifs, socio-culturels ou encore de parcours d’insertion. Il faut envisager de mener des actions progressives avec les acteurs du territoire et créer des sas d’entrée dans les différents établissements : salles de sports, structures de quartiers…
Aussi, a-t-il été décidé de créer un groupe de travail avec ces acteurs de terrain pour envisager des mesures concrètes à mettre en œuvre et traduire en actes les problématiques soulevées par les jeunes lors de ce rendez-vous impromptu et informel.

Pour leur part, Sylvie FRENILLOT et Servane DEBAUGE ont consacré leur énergie à l’organisation de l’accueil des personnes en grande précarité.
Pour les femmes isolées, d’abord. En effet, les premières tiny-house, maisonnettes mobiles, sont en cours d’installation, et aménagées pour accueillir ces femmes et leurs enfants de moins de trois ans, aujourd’hui hébergés à l’hôtel. Au total, un mini-village de 16 tiny-house avec des espaces collectifs verra le jour, géré par le Foyer Notre-Dame des sans-abri.
Pour les personnes en situation de migration, ensuite. Sylvie TOMIC, conseillère municipale déléguée à l’accueil et hospitalité, a lancé un groupe de travail inter-arrondissements sur les modalités d’accueil et de relogement de ces publics. L’objectif est de recenser les dispositifs ou initiatives existants, de même que l’ensemble des acteurs impliqués sur la ville. Il consiste également à identifier les lieux disposant de douches, les squats, les sous-locations, mais aussi les immeubles ou locaux inoccupés qui pourraient être convertis en hébergements d’urgence. C’est en outre l’occasion de réfléchir collectivement aux autres besoins des personnes ainsi qu’aux contours d’une future Maison de l’hospitalité : des bains-douches avec des services d’accès aux droits, à la santé… Sur cette proposition chère à Lyon en Commun, vous pouvez compter sur la mobilisation de Servane DEBAUGE et Sylvie FRENILLOT !