Conseil d’arrondissement : 2022

2022 : une année riche en mobilisations et en échéances électorales.

Pierre MOURIER souligne les événements majeurs, passés ou à venir, en 2022.

D’abord, le monde éducatif, mobilisé le 13 janvier, a appelé à une gestion claire de la crise et à l’octroi de moyens adéquats pour mettre en œuvre les mesures imposées par le gouvernement. Ces mesures ont des conséquences directes pour les habitants : files d’attente pour la réalisation de tests ou l’achat d’autotests pour les enfants, achats de masques…

Les élections, ensuite, avec le risque d’une forte abstention. Pierre MOURIER appelle donc à tout mettre en œuvre pour réduire l’abstention dans l’arrondissement, en incitant les habitants à s’inscrire sur les listes électorales et à faire valoir leur droit le plus absolu, celui de s’exprimer démocratiquement.

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Permettez-moi tout d’abord de vous adresser, au nom du groupe Lyon En Commun, nos meilleurs vœux pour l’année 2022, riche en mobilisations mais également en échéances électorales.

Les mobilisations, tout d’abord. La vision utilitariste et dogmatique du Ministre Blanquer aura finalement eu une issue heureuse, celle de coaliser l’ensemble des personnels de l’Education Nationale contre lui. Car on n’a jamais vu les syndicats d’inspecteurs, de chefs d’établissements, d’enseignants, de surveillants, d’AESH, unis pour réclamer des moyens et une gestion claire.
Gageons que le ministre entendra la colère sourde qui s’est exprimée le 13 janvier dernier dans les rues, et s’il ne le fait pas par conviction, il le fera au moins en vue des prochaines élections. Les conséquences qu’en subit notre arrondissement sont connues de toutes et tous ici, les queues de parents devant les pharmacies et les laboratoires pour faire tester leurs enfants en urgence ou acheter des autotests avec un budget grevé par les achats de masques. Toute cette gesticulation s’ajoute à la pagaille ambiante et dans le contexte qui est le nôtre, cela peut accroître encore l’ambiance générale délétère.

Tout le monde aura à l’esprit les échéances électorales à venir. L’élection présidentielle, mère des élections dans notre régime de la Ve République est l’élection qui mobilise le plus nos concitoyens. Juste un mot sur la République et les libertés que l’actuel Président s’arroge. Non, les devoirs ne viennent pas avant les droits. Non, il n’y a pas de citoyenneté à deux vitesses. Après l’inversion de la hiérarchie des normes de la Loi Travail, nous assistons démunis à un véritable renversement de nos valeurs républicaines. Doit-on arrêter de soigner les fumeurs parce qu’ils fument ? Les diabétiques parce qu’ils mangeraient trop de sucre ? Ces petites phrases blessantes écœurent et démobilisent par leur violence et leur mépris.

Il est ainsi d’ores et déjà question d’une nouvelle abstention record. Ces propos d’apprenti sorcier obèrent, accablent, compromettent la bonne tenue de notre démocratie. Certains pensent ainsi pouvoir tirer profit de l’abstention qui gronde. Il n’en sera rien. Aux dernières élections régionales, ce sont 70 % de nos concitoyens qui se sont abstenus. Cela doit nous poser question. Nous devons tout mettre en œuvre pour réduire l’abstention dans notre arrondissement en incitant les citoyennes et les citoyens à s’inscrire sur les listes électorales et à accomplir non pas leur devoir, mais leur droit le plus absolu, celui de s’exprimer démocratiquement.