L’agriculture paysanne : une réponse possible pour faire face aux changements globaux

Merci Madame La Maire,

Coopération européenne dans le cadre de la santé, soutien à l’action internationale via la vie associative de notre ville.

Les crises actuelles, les guerres, les conflits armés et la crise écologique, le tremblement de terre au Maroc ou les inondations en Lybie, nous amènent à repenser notre relation à la nature, à notre histoire et à notre civilisation, nous devons définitivement renforcer les mécanismes de dialogue et de résolution pacifique des conflits, les politiques de consolidation de la paix et œuvrer pour un modèle de coexistence pacifique qui encourage le désarmement, la démilitarisation et l’interdiction des armes nucléaires.
Sans digresser, je vous invite d’ailleurs à venir marcher samedi 23 septembre contre les armes nucléaires, le rendez-vous est à 9h devant l’Hôtel de Ville.

J’aimerai mettre en lumière pour cette présentation l’association agronomes et vétérinaires sans frontières située dans le 7e arrondissement et qui agit depuis 1977 pour soutenir l’agriculture paysanne dans plus de 23 pays dans le monde.
Alors que la production agricole mondiale, issue de l’agriculture intensive écosidaire et génocidaire, n’a jamais été aussi forte, presque 4 milliards d’êtres humains à la sous-alimentation/malnutrition, dans de nombreux pays en développement, les gouvernements préfèrent soutenir les grandes industries agroalimentaires au détriment de l’agriculture paysanne.
Pourtant à l’échelle mondiale, l’agriculture paysanne est l’une des réponses possibles aux changements globaux, par sa capacité à nourrir la population avec des effets limités sur l’environnement et donc le dérèglement climatique.
L’AVSF va dans ce sens et accompagne notamment les communautés rurales les plus menacées par l’exclusion et la précarité, pour les aider à se doter de revenus et de moyens d’existence durables et prendre en charge elles-mêmes leur développement.

Avec transition (écologique), parce que la justice climatique et la justice sociale sont un même combat,
J’en profite pour présenter un nouvel événement porté par la Maison du Kurdistan, qui est la 1ère journée de la culture kurde qui se déroulera le 25 novembre à L’Hôtel de Ville.
Cette journée est intégrée à la Quinzaine des Solidarités Lyon et Métropole. Elle se déroulera sous la forme de courts exposés présentés par des spécialistes de la culture kurde et abordera plusieurs thématiques et éclairages sur la littérature, le cinéma, la langue, l’histoire, la musique. Une mobilisation a d’ailleurs eu lieu dimanche 3 septembre au départ de la place Jean Macé en soutien au peuple kurde, pour réclamer et obtenir l’arrêt des offensives turques contre le territoire du Rojava, ainsi que la libération du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan.

Et parce nous soutenons l’ensemble des peuples qui luttent pour l’autodétermination et la reconnaissance de leurs droits, je vous invite également à la mobilisation, le 16 septembre à 16h place des terreaux, en soutien aux femmes iraniennes et aux personnes torturées et tuées par le régime des mollahs en Iran, en hommage à Masha Amini assassinée le 16 septembre 2022.

Luttes des femmes, écologiques et sociales, même combat.