Aurélie GRIES demande l’adhésion de la ville de Lyon à l’Association départementale d’éducation pour la santé du Rhône et de la Métropole de Lyon (ADES) et l’attribution de subventions à différentes associations agissant dans le domaine de la santé.
La santé apparait comme un facteur déterminant du développement local et de la lutte pour l’égalité des chances. Il s’agit de réduire les inégalités sociales et territoriales, notamment dans les quartiers politique de la ville, en œuvrant à l’accès aux droits et à l’amélioration des déterminants de santé (urbanisme, social, environnement, logement…).
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Je vous remercie Madame La Maire,
La santé, comme l’éducation, est ce haut lieu de construction et de protection de la personne.
Les villes sont au cœur de la santé des habitantes et des habitants. L’espace de la ville est un lieu privilégié pour une approche globale de la santé et de la santé mentale, de la promotion et prévention à la continuité des soins en passant par l’accès aux droits de santé et au maintien de l’offre de proximité.
La santé apparait comme un facteur déterminant du développement local et de la lutte pour l’égalité des chances et est donc une préoccupation majeure de la politique de la ville. C’est dans ce sens que les municipalités et les arrondissements ont vu leurs responsabilités s’agrandir dans le domaine de la santé grâce notamment à l’évolution depuis 2006 du cadre réglementaire et législatif des ateliers santé ville et des conseils locaux de santé mentale.
Un de nos objectifs est la réduction des inégalités sociales et territoriales, ce qui implique d’œuvrer à l’accès aux droits et à l’amélioration des déterminants de santé, tout en ayant une vigilance particulière à la réduction des écarts significatifs de bienêtre des populations habitant les quartiers politique de la ville par rapport à l’ensemble du territoire urbain.
Dans leur diversité, la démarche des ateliers santé ville crée un important travail en réseau, construit des partenariats et mobilise les habitantes et habitants sur le territoire. Les questions de santé y sont traitées, dans le cadre de la Charte D’Ottawa, sous l’angle des déterminants de santé (urbanisme, social, environnement, logement…) et l’ensemble s’appuie sur une approche territorialisée de l’action publique.
Comme vous avez pu le voir, cette délibération porte une attention particulière à la démarche « d’aller vers », démarche qui rompt avec l’idée que l’intervention sociale et sanitaire se ferait systématiquement suite à une demande exprimée. Elle permet d’intégrer dans les pratiques les situations de non-demande de certains publics.
Dans les quartiers politiques de la ville, il est de plus en plus nécessaire de faire face à des problématiques sociales et économiques qui impactent nécessairement les modalités d’accompagnement lorsque des questions de santé se posent. À l’isolement, aux troubles psychiques, peuvent aussi s’ajouter du renoncement de soin, des difficultés d’accès à l’emploi, d’accès à la mobilité ou d’accès au logement. Nous souhaitons mettre la santé au cœur de l’ensemble des actions de la Ville de Lyon. L’organisation mondiale de la santé le ré appuie : ce n’est pas seulement l’absence de maladie qu’il faut chercher à atteindre, mais un bien-être physique, psychique, social et j’ajouterais également environnemental. Ce sont l’ensemble de ces thématiques que l’on retrouve dans la politique de notre majorité.
Ainsi je vous propose d’émettre un avis favorable concernant l’attribution de subvention aux différentes associations et l’adhésion de la ville de Lyon à l’association départementale d’éducation pour la santé.