Le sort réservé aux personnes en situation d’exil, en particulier aux jeunes, constitue une préoccupation majeure pour notre groupe.
L’indignation ne suffit pas. Il est urgent d’agir, de leur offrir un accueil décent dans le respect de nos valeurs et des droits humains. Il s’agit de se conformer aux principes fondamentaux de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
L’égale dignité de chacun exige que les migrants, notamment les plus jeunes, aient accès aux droits, à la santé, au logement et à l’éducation.
Face aux tergiversations voire à l’inaction des pouvoirs publics compétents, notre Ville s’implique. Elle propose des solutions d’hébergement dans ses immeubles vacants, dans les résidences étudiantes et de seniors (une initiative inédite).
Nos élus d’arrondissement se mobilisent quotidiennement pour accompagner et soutenir les mineurs non accompagnés : ouverture d’une salle municipale dans le 1er pour les mettre à l’abri ou encore suivi d’occupation de squats (Chez Gemma, Le Chemineur).
Mais ces solutions n’en sont pas !
Les collectifs de soutien aux MNA s’épuisent et nous ne pouvons décemment pas reporter sur eux la responsabilité qui incombe aux institutions.
Tribune publiée dans “Au fil de Lyon” (numéro printemps 2022) et sur le site de la Ville de Lyon