Acteurs dans leur ville, les enfants apportent aux débats un regard désintéressé et honnête

Tristan DEBRAY, conseiller délégué à la Ville des enfants, salue la participation des enfants à l’élaboration du Projet éducatif de Lyon, une première !
Elle entre en résonnance avec leur implication dans les Conseils d’arrondissement des enfants, dans le réaménagement des aires de jeux et des abords de leur école…
Ils approuvent la végétalisation des cours d’écoles, pour contribuer à la transition écologique et à la lutte contre les ilots de chaleur. Ils revendiquent un lien renforcé avec la nature. L’accès quotidien à cette nature, pour tous les enfants, est d’ailleurs une question de justice sociale.
Ces contributions des enfants constituent une condition sine qua non à leur épanouissement. Elles favorisent leur autonomie et leur permet de développer leur esprit critique. En devenant acteurs, les enfants apportent ainsi aux débats un regard désintéressé et honnête.

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Comme l’a expliqué Madame Léger, le Projet Educatif de Lyon a été élaboré de manière participative. En effet, la Ville a associé durant de nombreux mois tous les acteurs éducatifs locaux.
J’ai eu la chance de le constater en participant à plusieurs ateliers thématiques. Je peux témoigner que ces regards croisés sur les questions éducatives suscitent toujours autant de débats, d’intérêt et de passion. Il faut s’en réjouir !

Plus important encore, la Ville de Lyon a associé à cette co-construction de nouveaux acteurs, éternels oubliés des politiques publiques dans les démarches qui pourtant les concernent en premier lieu, vous l’aurez compris je parle bien sûr des enfants !
Comme vous le savez, la parole de plus de 700 enfants a été recueillie via des groupes d’échanges organisés par des associations d’éducation populaire et des accueils de loisirs associatifs et municipaux. Mes collègues de Lyon en Commun, et moi-même, saluons cette avancée en termes de participation et de démocratie locale.

Cette démarche de co-construction permet une plus large écoute, un plus grand respect de l’avis des enfants. Elle entre en résonnance avec leur participation aux Conseils d’arrondissements des enfants, au réaménagement des aires de jeux et à celui des abords de leur école. C’est ainsi que nous bâtissons une ville à hauteur d’enfant.
Cette contribution des enfants est en effet une condition « sine qua non » à leur épanouissement. Elle favorise leur autonomie. Elle renforce leur confiance dans un monde gouverné par des adultes, et envers une société qui a une fâcheuse tendance à leur pronostiquer un avenir des plus inquiétants.
En devenant acteurs, les enfants apporteront au débat un regard désintéressé et honnête. Certains d’entre nous devraient d’ailleurs s’en inspirer.

Mes collègues de Lyon en Commun et moi-même partageons d’autres aspirations  de ce nouveau Projet Educatif de Lyon.
En effet, nous nous réjouissons que les écoles participent à la Transition Ecologique et à la lutte contre les ilots de chaleur, qui figurait dans nos programmes de campagne, pour relever les défis du changement climatique.
L’écologie est une préoccupation incontournable de nombreux enfants, comme je le constate régulièrement sur le terrain, notamment auprès des jeunes élus des conseils d’arrondissement des enfants.
Ils revendiquent un lien renforcé avec la Nature. L’accès quotidien à cette Nature, pour tous les enfants, est une question de justice sociale.

Le partenariat avec l’UNICEF complète le Projet Educatif de Lyon. Il servira à renforcer nos actions de sensibilisation des enfants à leurs Droits. Il contribuera également à leur éducation à la citoyenneté.

Il est aussi primordial, pour notre groupe de Lyon en Commun, d’accompagner les enfants vers l’autonomie et de leur permettre de développer leur esprit critique, dans une société où l’information s’emballe bien trop souvent, et perd parfois contact avec la réalité.

Nous nous réjouissons que ce Projet Educatif de Lyon aille dans le sens de l’intérêt supérieur de l’enfant.