Nous aurions souhaité nous réjouir de cette rentrée scolaire, temps fort pour les enfants. Mais la conjoncture dans notre pays en a décidé autrement : taux d’inflation galopant, flambée des prix, manque d’enseignants impactent le pouvoir d’achat des parents et la scolarité des enfants.
Les demi-mesures du gouvernement n’ont pas été à la hauteur de la gravité de la crise.
La hausse de l’allocation de rentrée scolaire n’a pas compensé celle de l’inflation. La prime exceptionnelle de rentrée, versée seulement mi-septembre, était accessible aux personnes percevant la prime d’activité, mais encore fallait-il qu’elles le sachent. La question de l’accès aux droits se pose.
Sur le plan éducatif, la situation est également très préoccupante. Faute de personnel, des élèves vont se retrouver sans enseignant. Pour pallier cette carence, des jeunes diplômés non qualifiés sont recrutés. Est-ce cela offrir une scolarité décente aux enfants ?
Notre majorité a quant à elle décidé de maintenir le prix des repas scolaires et agit pour proposer un accueil de qualité dans nos crèches (recrutements, valorisations salariales…).
En ces temps difficiles, notre ville se doit d’être toujours plus humaniste et solidaire.
Tribune publiée dans “Au fil de Lyon” (numéro automne 2022) et sur le site de la Ville de Lyon