David SOUVESTRE présente deux structures à subventionner dans le cadre d’appels à projets de la Ville de Lyon, dans les domaines de la santé mentale, de la prévention des addictions et toxicomanies et de lutte contre les IST et le VIH. La première, l’Association lyonnaise de santé mentale, assure depuis octobre 2020 des permanences, tous les mercredis après-midi, en Mairie du 1er. Grâce à une subvention de 6 500 €, les permanences resteront gratuites ; elles seront assurées jusqu’à la fin de l’année et désormais ouvertes aux enfants et adolescents. Si la Ville développe une politique de santé mentale active, ce n’est pas le cas du gouvernement qui a oublié ce secteur dans son Ségur de la santé.
Résultat pour le 1er arrondissement : le centre médico-psychologique du Vinatier, rue des Pierres plantées, va fermer ses portes. La seconde, l’association CABIRIA, assure au quotidien un accueil des travailleuses et travailleurs du sexe. Très active pendant les confinements, CABIRIA a mis en place des aides à la vie quotidienne qui ont permis de pallier l’absence de revenus pour les prostitué.e.s. A travers ces deux exemples, David SOUVESTRE salue le rôle moteur, voire le travail crucial, que jouent tous les acteurs en matière de promotion de la santé auprès des Lyonnaises et des Lyonnais.
Merci Madame la Maire,
Cher.ère.s collègues,
La Ville de Lyon a initié trois appels à projets dans les domaines de la santé mentale, de la prévention des addictions et toxicomanies et de lutte contre les IST et le VIH.
Ce projet de délibération porte donc sur l’attribution de subventions à 20 associations et au Centre Hospitalier le Vinatier pour un montant total de 206 618 euros.
Dans notre arrondissement sont concernés l’ADES du Rhône, SOS SUICIDE PHENIX LYON, l’Association lyonnaise de santé mentale, l’Association de Lutte contre le Sida, Cabiria, Frisse et Virages santé pour une somme totale de 57 990 euros.
Je ne saurais trop insister sur le rôle moteur, voire le travail crucial, que jouent tous ces acteurs en matière de promotion de la santé auprès des Lyonnaises et des Lyonnais.
Qu’elles ne prennent pas ombrage si je ne mets en exergue, ce soir, que deux aides pour deux associations.
La première subvention, à caractère exceptionnel, concerne l’Association lyonnaise de santé mentale pour un montant de 6 500 euros.
A l’initiative de la Ville de Lyon, cette association assure, depuis octobre 2020, des permanences, tous les mercredis après-midi, en Mairie du 1er.
Grâce à ce soutien exceptionnel, les permanences resteront gratuites ; elles seront assurées jusqu’à la fin de l’année et désormais ouvertes aux enfants et adolescents.
Je tiens à remercier Céline de LAURENS pour cette initiative.
Nous le savons, mes cher.ère.s collègues, la pandémie du Covid-19 a des conséquences délétères sur la santé mentale.
La Ville de Lyon ne néglige pas cette dimension de la crise sanitaire et nous pouvons nous en féliciter !
A contrario, la santé mentale est dans l’angle mort de la politique du gouvernement.
Il ne prend aucune mesure pérenne.
La psychiatrie était d’ailleurs le grand oublié du Ségur de la santé d’Olivier VERAN.
Ce secteur est totalement sinistré. Il manque cruellement de moyens, avec des conséquences sur les structures de proximité qui font, pourtant, un excellent travail sur le terrain.
J’en veux pour preuve la restructuration de l’offre de soin du Centre Hospitalier le Vinatier, avec la fermeture programmée du Centre Médico-Psychologique de la rue des Pierres Plantées.
Bien évidemment, je ne jette pas l’anathème sur la direction du Vinatier mais bien sur le gouvernement qui reste sourd au long cri d’agonie de la psychiatrie publique.
C’est encore un service public de proximité qui va fermer dans notre arrondissement à cause des politiques d’austérité du gouvernement En Marche.
La seconde subvention concerne l’association CABIRIA, située au 5 quai André Lassagne, pour un montant de 19 400 euros.
Je tiens à saluer l’action de cette association qui assure, au quotidien, un accueil des travailleuses et travailleurs du sexe, sans aucune stigmatisation, sans aucun préjugés, sans aucun jugement moral et sans aucune idéologie, contrairement aux autres associations qui œuvrent dans ce domaine.
Très active pendant les confinements, CABIRIA a mis en place des aides à la vie quotidienne qui ont permis de pallier l’absence de revenus pour les prostitué.e.s.
C’est la seule association lyonnaise à mettre en œuvre ce dispositif de solidarité qui repose uniquement sur les deniers propres de l’association ou sur la grande générosité de donatrices et donateurs.
Ces aides étaient inconditionnelles, c’est-à-dire qu’elles n’étaient pas conditionnées à la « sortie de la prostitution » contrairement aux aides prévues dans la loi dite de pénalisation des clients de 2016
Aujourd’hui, nous avons encore une nouvelle preuve que cette loi inique met clairement en danger les personnes en situation de prostitution.
Aussi, je vous invite, cher.ère.s collègues, à émettre un avis favorable à ce rapport, avec une pensée toute particulière pour l’ALSM et CABIRIA, qui contribuent, par leurs actions, à une politique de santé qui s’adresse à toutes et tous et qui répondent à de véritables besoins.
Je vous remercie.