Edito
Nous sommes profondément choqué·e·s par cette guerre intolérable menée par la Russie, qui viole les frontières de l’Ukraine depuis février 2022. Nous la condamnons avec la plus grande fermeté.
Nos pensées vont à la population qui subit les bombardements, les assauts et les velléités expansionnistes du président russe. Nous admirons son courage et exprimons notre solidarité.
Comme de nombreux Lyonnaises et Lyonnais, nous avons participé aux rassemblements spontanés, témoignages de soutien aux Ukrainiennes et Ukrainiens. Nous saluons également la Ville de Lyon qui a rapidement proposé des actions concrètes (voir) pour leur venir en aide.
Sur le plan municipal, nous nous sommes exprimés collectivement sur deux dossiers d’importance pour notre groupe et notre ville.
1) La Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance (STSPD) 2022-2026
Cette nouvelle stratégie vise à proposer un ensemble de mesures pour assurer la sécurité, la tranquillité publique et la prévention de la délinquance.
La sécurité constitue un droit fondamental pour les habitant·e·s. Nous considérons qu’elle nécessite, avant toute chose, de la proximité et de la présence humaine sur le terrain, plutôt que des outils de vidéo-surveillance, qui s’avèrent par ailleurs inefficaces, ainsi que l’ont montré plusieurs rapports.
Plutôt que de se positionner sur le “tout répressif”, elle met l’accent sur l’accompagnement précoce des jeunes en difficulté afin de leur éviter de basculer dans la délinquance. Ce choix se traduit par une augmentation très conséquente (plus de 80%) des subventions allouées aux associations de prévention/médiation, d’éducation populaire ou encore d’insertion.
Elle valorise également la présence de la police municipale dans les arrondissements : recrutement de policiers, maintien des postes de police, actions de rapprochement police/population…
Aussi, avons-nous approuvé cette STSPD qui répond à plusieurs de nos aspirations.
2) La Zone à faibles émissions (ZFE)
La Métropole a sollicité l’avis de la Ville pour la mise en oeuvre de la ZFE, interdisant la circulation des véhicules particuliers, Crit’air 5 et non classés, à compter de septembre 2022, et puis de ceux Crit’air 4, 3 et 2, à horizon 2026.
Nous soutenons évidemment la mise en place de cette ZFE. C’est le sens de nos interventions dans les Conseils d’arrondissement et au Conseil municipal, portée par David SOUVESTRE (lire).
L’amélioration de la qualité de l’air répond à un double enjeu, de santé publique et social. Ce sont les personnes les plus fragiles –enfants et populations défavorisées– qui, les premiers, en subissent les conséquences.
Pour y contribuer, il est nécessaire d’utiliser des véhicules moins polluants et, surtout, de diminuer leur nombre. Cette seconde solution, la plus pertinente selon nous, nécessite de développer les transports collectifs, et particulièrement les transports en commun.
Nous savons que certains ménages sont obligés de se déplacer en voiture. Certes la Métropole prévoit des aides (a posteriori) pour les plus modestes, mais nous avons préconisé d’aller plus loin. Il faut réfléchir à la mise en place d’une avance de trésorerie pour l’achat d’un véhicule, lequel n’est pas soutenable pour un grand nombre d’habitant·e·s.
Pour encourager l’usage des transports en commun, l’offre doit, bien sûr, être renforcée, ce que prévoit le SYTRAL dans son plan 2021-2026. Il nous paraît également impératif de tendre vers une plus grande gratuité, au-delà des abonnements sociaux et solidaires existants.
Pour l’amplifier, nous avons officiellement demandé au SYTRAL d’étudier/d’expérimenter des gratuités supplémentaires : pour les moins de 12 ans et pour des publics ciblés. Cette requête, que nous avons initiée, a été portée au Conseil municipal par notre majorité, les Écologistes inclus.
Notre groupe continuera à défendre avec détermination la gratuité de ce bien public. Elle seule permettra, à terme, de répondre aux grands enjeux sociaux et environnementaux de la mobilité urbaine, à savoir : inciter aux changements de comportement sans pénaliser les plus fragiles, augmenter le pouvoir d’achat des familles, mieux redistribuer les impôts et soutenir les commerces de nos quartiers et du centre-ville.
Alexandre CHEVALIER et David SOUVESTRE,
co-présidents du groupe des élu·e·s Lyon en Commun
Dans le 1er arrondissement
Concerter les habitant·e·s et les acteurs de la vie locale. Contribuer à l’amélioration du cadre de vie. Des engagements partagés par les élu·e·s de l’arrondissement.
Malika HADDAD-GROSJEAN a poursuivi son travail sur le changement de réglementation pour les appartements loués en Airbnb et les résidences touristiques. Elle a ainsi co-rédigé un projet de modification sur le secteur hyper-centre, particulièrement concerné pas la problématique. À suivre !
Elle a organisé une “Fête des aînés”, avec le Conseil des aînés et en partenariat avec l’association Tim et Colette qui développe des solutions d’habitat partagé. Au programme : un spectacle théâtral autour de la cohabitation intergénérationnelle, ouvert à tous les habitants du 1er. Une façon de sensibiliser jeunes et seniors sur cette forme de logement.
L’activité de Bertrand PINOTEAU fut placée sous le signe de la concertation.
Avec les commerçants des rues Paul Chenavard et Longue, impactés par la fermeture de ces rues en raison du risque d’effondrement d’un immeuble. Quatre établissements ont dû fermer et les autres sont pénalisés par la baisse des flux de passants. Une réflexion collective a permis de trouver des pistes de solution : une opération d’embellissement du secteur et le rétablissement de la traversée piétonne.
Avec le Conseil de quartier bas des Pentes, ensuite. Ses membres ont visité la Galerie des Terreaux et pris connaissance de son futur usage, à savoir l’installation d’artisans réparateurs. Ils vont ainsi pouvoir émettre des propositions.
Pour sa part, David SOUVESTRE a contribué à la définition de nouveaux usages de deux lieux emblématiques du quartier.
Dans le cadre de sa délégation santé, il travaille, avec des élu·e·s du 4e, au maintien d’une offre de soins dans les locaux du Vinatier (rue des Pierres plantées), qui hébergeaient le Centre Médico Psychologique. Ainsi, un nouveau projet se dessine : l’installation d’un service de psychiatrie de la personne âgée par le Vinatier et l’accueil de professionnels de santé libéraux. Il permettrait de développer un centre médical pluridisciplinaire pour les habitant·e·s des 1er et 4e arrondissements.
Pour la vie associative, il participe à la co-construction de la programmation des futures salles communes au sein du collège Truffaut, qui seront mises à disposition des acteurs du quartier, et plus particulièrement aux jeunes de l’arrondissement. Aussi des ateliers jeunesses ont été organisés avec des jeunes du quartier, afin de recueillir leurs attentes et besoins.
AGENDA
16/03 18h30 | Conseil d’arrondissement
Dans le 2e arrondissement
Proximité et présence humaine pour assurer la sécurité des habitant·e·s… Nathalie CARLINO salue la nouvelle Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance (STSPD).
La STSPD fixe les modalités d’actions en faveur de la sécurité, de la tranquillité publique et de la prévention de la délinquance sur le territoire lyonnais. Elle est le fruit d’un engagement partenarial entre la Ville de Lyon, l’État (Préfecture, Éducation nationale et Tribunal judiciaire) et la Métropole de Lyon. Elle associe également l’ensemble des acteurs des champs de la sécurité et de la prévention : Police Nationale, associations spécialisées (prévention, médiation sociale, aide aux victimes…), Protection judiciaire de la jeunesse, bailleurs sociaux…
Pour 2022-2026, elle entend répondre à plusieurs grands objectifs : intensification de la prévention auprès des jeunes, meilleure protection des personnes vulnérables –notamment les femmes victimes de violences– et renforcement de la tranquillité et la sécurité publiques.
Nathalie CARLINO a salué cette nouvelle STSPD, qui met l’accent sur la prévention précoce de la délinquance et place l’humain au cœur du dispositif.
Pour mener ces actions, la Ville augmente de manière conséquente (plus de 80%) les subventions allouées aux associations de prévention, d’éducation populaire ou encore d’insertion, pour accompagner le plus tôt possible les jeunes en difficulté.
De même, elle accroît la présence de la police municipale sur le terrain : recrutement et formation de policiers municipaux, tout en revalorisant les salaires de la filière.
Avec son intervention au Conseil d’arrondissement, Nathalie CARLINO a ainsi répété aux conseillers du 2e que le développement de la vidéo-surveillance, comme ils le réclament à corps et à cris, ne répondait pas ou peu aux problématiques de sécurité ! C’est la présence humaine qui, au contraire, constitue le meilleur atout pour assurer le droit fondamental à la sécurité et à la tranquillité publiques des Lyonnaises et de Lyonnais.
AGENDA
14/03 19h | Conseil d’arrondissement
Dans le 3e arrondissement
Mobilisation en faveur l’inclusion des populations et des acteurs qui constituent la cité, telle fut la caractéristique commune de la contribution des élu·e·s du 3e à la vie de l’arrondissement.
Martine SOUVIGNET a travaillé au développement d’échanges intergénérationnels.
Dans le prolongement de la résidence artistique des “Mécanos” à la Résidence seniors Danton, les Mécanos sont intervenus à l’école Louis Jouhaux auprès d’élèves de CM2 et de personnes âgées de la Résidence. Au programme : concert du groupe polyphonique et chants en commun avec les participants.
Afin d’alimenter sa réflexion sur le futur usage du bâtiment de l’EHPAD Villette d’Or (qui va déménager dans le 5e), elle a visité le café intergénérationnel “Chez Daddy” du 4e arrondissement. L’occasion de s’enquérir du fonctionnement du lieu et de pouvoir estimer l’intérêt du concept.
L’action de Nouria MAHMOUDI fut consacrée à la poursuite de ses projets partenariaux.
Malgré la “fin” de la crise sanitaire, la précarité de la jeunesse n’a pas pour autant disparue. Une nouvelle distribution alimentaire, organisée avec l’association ADSL, l’a montré : plus de 300 jeunes, venus de toute de l’agglomération, se sont déplacés. Pour cette 3e édition, Nouria MAHMOUDI avait également prévu la diffusion d’informations relatives à la prévention de la santé mentale. Elle a ainsi pu constater l’intérêt des jeunes pour cette initiative et la nécessité de communiquer largement sur les dispositifs.
Après plusieurs mois de co-construction, la programmation de l’événement “Écran total” a été dévoilée. Des ateliers de sensibilisation, des rencontres, des débats sont proposés aux enfants comme aux parents, de mars à fin mai, sur les thèmes de la parentalité et du numérique, des usages des écrans… L’animation et l’accueil sont assurés par de nombreux acteurs locaux (MJC, associations, structures professionnelles, parents ou encore établissements scolaires).
Thibaud ROCHE s’est attaché à améliorer la prise en compte des besoins des habitant·e·s de la Guillotière, qu’il s’agisse d’habitat ou d’action sociale.
Les locataires de logements sociaux sont souvent confrontés à des problèmes de communication avec leur bailleur. Pour y remédier, la Métropole de Lyon a organisé une réunion inter-bailleurs, à laquelle Thibaud ROCHE a participé Elle a permis de rechercher des modes d’action afin de fluidifier cette communication.
Il a également concouru à la préparation de l’opération “Escale solidaire”, menée par Habitat et Humanisme. Elle consiste à créer un espace de rencontres éphémère pour créer du lien social et favoriser la mixité. Afin de répondre au plus près aux aspirations des habitant·e·s et faciliter l’ancrage local, Thibaud ROCHE a conseillé Habitat et Humanisme sur le contenu de l’événement et favorisé la mise en relation avec les acteurs de terrain.
Nicolas PLANCHON s’est pour sa part impliqué sur les questions d’animation du territoire et de maintien/développement d’activités économiques.
Les marchés constituent un vecteur important d’appropriation de leur quartier par les habitant·e·s et de lien social. Pour conforter leur présence, Nicolas PLANCHON a entrepris plusieurs actions : intégration du marché du Ramadan 2023 dans le droit commun au même titre que le Marché de Noël, réflexion sur la place du marché dans le cadre de la requalification de la place des Martyrs de la résistance, animation de réunions prospectives sur les marchés (“mon marché idéal”) avec les habitant·e·s…
Il est également intervenu en faveur des commerçants de proximité. Il a contribué à la réorientation du projet d’aménagement de la rue Henri Garcin pour que celui-là n’impacte pas de manière irréversible l’activité du garage Point S. Par ailleurs, un travail s’engage avec la Direction de l’Économie, du Commerce et de l’Artisanat autour de la revitalisation du secteur compris entre la place Bahadourian et le CLIP dans un cadre où plusieurs commerçants, en âge de cesser toute activité, ne trouvent pas de repreneur, ce qui se traduit par des pas-de-porte fermés et des situations sociales préoccupantes. Un nouveau chantier en perspective !
AGENDA
15/03 18h30 | Conseil d’arrondissement
Dans le 4e arrondissement
Action sociale : la lutte contre le non-recours aux droits passe en premier lieu par l’information !
Comme évoqué dans la précédente newsletter, la première permanence mensuelle “d’aller-vers” –la Perm’ du CLASS– 2022 s’est installée place des Tapis, début février en matinée. Nadège BORRON a réuni 12 associations et institutions (Mission locale, Maison de la Métropole de Lyon –ex-MDMS–) d’action sociale, qui ont ainsi pu se présenter aux habitant·e·s et exposer leurs missions et actions.
La réunion inédite de ces deux types d’acteurs permet de faciliter l’orientation et l’accès aux informations. Par là-même, elle constitue l’un des leviers de lutte contre le non-recours aux droits.
Le public, nombreux et diversifié, a montré un intérêt certain pour cette opération qui lui a permis de connaître les structures et les dispositifs. Il a également apprécié le fait de rencontrer physiquement les interlocuteurs, présents sur le terrain. Une façon de rappeler que l’humain est au cœur des dispositifs.
👉 voir les newsletter-8, les 8 et 9 février
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16/03 18h30 | Conseil d’arrondissement
Dans le 5e arrondissement
De l’importance de la démocratie participative… Un principe défendu par Philippe CARRY, Bénédicte DRAILLARD, Tristan DEBRAY, Marie DUARTE et Joanny MERLINC.
Acteurs de cohésion sociale, les volontaires qui œuvrent dans les quartiers du 5e sont fiers de défendre leurs valeurs, leurs choix et leurs projets. Des comités d’intérêts locaux aux conseils de quartier, des associations aux collectifs citoyens, ils sont les organes essentiels de la démocratie participative et représentative.
Le groupe Lyon en Commun défend au quotidien cette démocratie basée sur la concertation directe, héritière des luttes pour la liberté de parole et d’action, notamment en refusant leur instrumentalisation politique.
C’est en faisant vivre les principes d’éthique civile et politique que nous sommes aux côtés des bénévoles associatifs mais aussi des agents du service public, des enseignants, des accompagnants d’élèves en situation de handicap, des soignants et des travailleurs sociaux, car tous vivent une période difficile.
Aux propos de ceux, enclins à véhiculer les peurs, nous préférons écouter l’espoir des gens et co-construire avec eux la ville et ses quartiers de demain.
Les élus Lyon en Commun du 5e et d’ailleurs savent qu’il y a une force collective inébranlable qui influence le présent sur cette terre lyonnaise. Elle se nourrit de la volonté de vivre ensemble et de relever le défi de la démocratie participative et citoyenne.
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17/03 18h30 | Conseil d’arrondissement
Dans le 7e arrondissement
Retrouver l’équilibre… Telle fut la devise de Laurent BOSETTI et Aurélie GRIES. Qu’il s’agisse de l’accompagnement psychologique des personnes en situation de migration et, dans un tout autre registre, de l’attribution de subventions au LOU Rugby.
Le 7e arrondissement est particulièrement concerné par la question migratoire.
Aussi, au titre de sa délégation “Promotion de la santé”, Aurélie GRIES s’est impliquée sur la problématique de la santé mentale des personnes en situation de migration.
Lors de l’assemblée plénière du Conseil local de santé mentale (CLSM), l’accent fut mis sur l’accès aux soins psychiques de ces populations. Une cinquantaine de membres (représentants de partenaires de soin associatifs et d’institutions –Maison de la Métropole de Lyon, Agence régionale de santé, CAF…–) ont interrogé la prise en charge des migrants, et plus largement des personnes vulnérables.
Mais au-delà des thèmes abordés, les rencontres du CSLM visent à renforcer la connaissance mutuelle des acteurs impliqués et à impulser une dynamique partenariale au sein de cette instance. Et cela fonctionne : les membres du CLSM travaillent collectivement à l’organisation d’une journée de prévention à destination des personnes en situation de vulnérabilité, en mai prochain.
Pour sa part, Laurent BOSETTI a évoqué le sujet de l’attribution de subventions au LOU Rugby –acteur majeur et engagé de la Ville–, objet d’une demande d’avis au Conseil d’arrondissement.
Jusqu’alors le LOU recevait d’importantes aides, sans parler de la cession par la précédente majorité –à un prix défiant toute concurrence– de l’exploitation du stade de Gerland, qui a entraîné la privatisation de la piscine. L’association du LOU a également bénéficié, pendant des années, de subventions, dont le ratio par adhérent était totalement disproportionné par rapport aux autres clubs sportifs.
Afin de rétablir les équilibres, le nouvel exécutif a fait le choix de diminuer sa participation financière au club amateur. Cette baisse permettra d’en favoriser de nouveaux ou d’accentuer son soutien à des plus petits.
Laurent BOSETTI a ainsi salué, au nom de Lyon en Commun, la décision de la Ville de maintenir son appui au LOU Rugby, mais désormais plus équitablement et en toute transparence.
AGENDA
15/03 18h30 | Conseil d’arrondissement