Laurence BOFFET, conseillère aux Solidarités internationales, valide le principe d’aider les athlètes de haut niveau participant aux prochains jeux olympiques de Pékin 2022 et Paris 2024. Elle rappelle néanmoins le soutien de la Ville de Lyon aux Ouïghours, à que ceux qui luttent pour faire reconnaître le génocide de leur peuple ou qui dénoncent la situation des habitant.e.s de Hong-Kong ou du Tibet.
Mesdames et messieurs,
Bien évidemment je soutiens cette délibération qui nous permet d’aider les athlètes de haut niveau et qui participent aux prochains jeux olympiques de Pékin 2022 et Paris 2024.
C’est l’occasion pour moi de vous rappeler notre soutien aux Ouïghours, et que ceux qui luttent pour faire reconnaître le génocide de leur peuple ont manifesté début octobre à Paris, mais aussi ont essayé, avec d’autres défenseurs des droits humains, d’interpeller la Chine et le CIO lors de l’arrivée de la flamme olympique hier sous l’appellation « No Genocide Games », et dénoncer la situation des habitant.e.s de Hong-Kong, du Tibet ou le génocide des Ouïghours.
Le président du Comité International Olympique Thomas Bach, a rappelé la « neutralité » du CIO pour expliquer son impuissance, et la vice-présidente du Comité d’organisation des jeux, Yu Zaiqing a déclaré que “La flamme olympique va voyager jusqu’à la Grande Muraille et à travers d’autres parties de la Chine, apportant avec elle la lumière de la paix et de l’amitié”. Gageons qu’elle aille aussi jusqu’au Xinjiang, région dans laquelle se trouve les Ouïghours, mais j’ai un comme un doute !