Monsieur le Maire, Cher.e.s collègues,
Comme vous le savez, depuis notre dernier Conseil Municipal la situation sanitaire ne semble pas s’être significativement améliorée et notre ville n’est pas épargnée. Ainsi connectés les uns aux autres via nos ordinateurs respectifs, nous en sommes une preuve vivante ! Que la 4G, qui fonctionne parfaitement depuis ce matin, soit d’ailleurs ici remerciée.
Les conséquences de cette crise sur la vie des enfants, à court comme à long terme, sont nombreuses, et certaines nous sont, sans doute, encore inconnues.
Garder un œil attentif à la situation des enfants, au sein des écoles comme dans l’espace public, et ajuster nos choix en fonction des évolutions de la crise, est toutefois de notre ressort, et même de notre responsabilité.
C’est ce qui est principalement proposé dans cette délibération et nous saluons l’adaptation à la réalité aussi changeante que complexe de Stéphanie Léger, adjointe à l’éducation, et des agents municipaux des Services de l’Education.
Parmi les propositions, nous apprécions particulièrement celle de doubler l’enveloppe dédiée aux Projets d’Initiatives Locales. En effet, les enjeux de la prévention du décrochage scolaire, de la santé et du bien-être des enfants et de leurs encadrants, ainsi que de la coéducation nous semblent encore davantage prioritaires pendant la crise sanitaire que nous traversons.
Le décrochage scolaire, s’il peut commencer à tout âge, a souvent tendance à s’accentuer au fil des années. Mettre en œuvre des actions de prévention en ce sens, c’est donner des chances de réussite pour tous, quelles que soient les origines sociales des familles. Voici un chiffre pour illustrer l’importance d’investir dans ce domaine : 230 000 €. C’est le coût du décrochage scolaire à la collectivité, pour une personne tout au long de sa vie.
Mes collègues de Lyon en Commun et moi-même saluons aussi la mobilisation dans le repérage des familles sans moyens numériques. La dotation de matériel informatique auprès de nombreuses familles est également une décision importante qui entre dans le cadre plus vaste de la lutte contre la fracture numérique. Ces dispositions vont dans le sens d’une ville que nous voulons de plus en plus inclusive. Elles recueillent toute notre approbation.
L’accompagnement individualisé sur le temps périscolaire à destination des enfants du voyage, ou encore la lutte contre l’exclusion numérique des plus fragiles via le soutien à Emmaüs Connect et au réseau CANOPÉ viennent confirmer votre volonté de justice sociale et nous nous en réjouissons.
Les actions en faveur de la transition écologique continuent à être menées et c’est une bonne nouvelle, car l’éco-citoyenneté peut et doit être promue auprès des enfants dès leur plus jeune âge.
Qui de mieux que les enfants pour parler des besoins… des enfants ? La démocratie participative que nous promouvons et souhaitons renforcer dans les mois et les années à venir ne pourra pas exister sans leur voix. Elle n’aurait pas la même valeur, pas la même saveur. Hissons-nous à leur hauteur.
La démarche de réaménagement concerté des cours d’écoles et le renforcement du partenariat avec l’association Robins des villes permettent aussi de renforcer l’égalité entre les filles et les garçons. Ainsi concertés, les enfants deviennent, ensemble, les artisans de leur environnement.
L’Art continue aussi à vivre et à se transmettre dans nos écoles ! L’accès des enfants à la culture grâce à la multitude d’actions soutenues dans le cadre des Projets d’Initiatives Locales garantissent les droits culturels pour tous les enfants qui en bénéficieront. Mes collègues de Lyon en Commun et moi-même soutenons ces actions.
Un dernier mot pour exprimer notre enthousiasme quant au projet innovant de jeux pour renforcer la coéducation : celui-ci suscite toute notre attention et notre impatience à connaître les enseignements de cette recherche.
Je vous remercie pour votre attention, mes collègues de Lyon en Commun et moi-même voterons en faveur de cette délibération portant sur le soutien aux mesures du PEDT.