Laurent BOSETTI défend l’existence d’un service public du funéraire, soit du Syndicat intercommunal des pompes funèbres de l’agglomération lyonnaise (PFIAL).
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Merci, Monsieur le Maire.
Simplement pour préciser à Monsieur BROLIQUIER, il ne s’agit pas d’un nouvel épisode, mais bien d’un effet de bord budgétaire du plan de redressement comme Madame HÉNOCQUE l’a précisé.
Le groupe Lyon en Commun réaffirme, à l’occasion de cette délibération, son attachement à un véritable service public du funéraire. Il faut savoir qu’au niveau national, la Cour de Comptes dresse un bilan très mitigé de l’ouverture à la concurrence de ce secteur en 1993, qui devait permettre une amélioration du service aux usagers. Je cite la Cour des Comptes : « Insuffisamment contrôlé, le secteur se caractérise par la hausse des prix et le manque de transparence. » Ces constats sont d’autant plus dommageables qu’on le sait, les familles constituent un public particulièrement fragile lors de l’acte d’achat entre l’émotion du deuil et des délais de décision très contraints.
Aujourd’hui, le Pôle funéraire public à qui les PFIAL délèguent le service public funéraire pratique des tarifs plutôt accessibles, environ 10 à 15 % inférieurs aux prix du marché. C’est un engagement important pour garantir un service public funéraire accessible aux familles les plus modestes. En tant qu’élus locaux de la majorité comme de l’opposition et de Lyon comme Villeurbanne, nous devrons veiller au bon fonctionnement de ce Pôle funéraire public et nous comptons sur l’ensemble des sensibilités de ce Conseil municipal pour nous accompagner dans ce chantier.