Aurélie GRIES salue la décision de mettre à disposition gratuitement les salles de proximité pour les structures à but non lucratif d’intérêt général. Il s’agit d’un geste politique fort de soutien et d’accompagnement de la vie associative.
Cette décision est d’autant plus importante que les associations sont fragilisées par des tensions budgétaires et institutionnelles. La part de leurs financements publics diminue fortement.
En outre, les associations sont confrontées à la difficulté à engager des bénévoles.
Aussi, au vu de ces problématiques, le choix d’accorder la gratuité des salles aux associations contribue à proposer un environnement favorable à leurs actions dans l’arrondissement.
Vous m’avez entendu pendant près de deux ans en conseil d’arrondissement et ailleurs d’ailleurs rappeler et appuyer la nécessité de permettre la gratuité des salles et locaux de proximité pour les structures à but non lucratif d’intérêt général. Je suis ainsi très contente que nous votions cette délibération aujourd’hui.
Depuis plus d’une dizaine d’années, les associations sont fragilisées par de fortes tensions budgétaires et institutionnelles.
La part des financements publics notamment de l’ETAT et des régions à destination des associations diminue fortement et notamment pour les associations du secteur de l’action sociale et de la défense des droits.
De plus, avec la réforme de l’ISF, les dons des particuliers aux associations se sont effondrés de plus de moitié en 2018 passant de 270 millions à 112 millions d’euros de dons. La période COVID a entrainé une petite augmentation mais qui ne s’est pas confirmée après la crise sanitaire. La tendance pourrait d’ailleurs se prolonger en 2022 : un quart des Français comptent moins donner, voire ne plus donner cette année ce qu’ils justifient avant tout par la baisse du pouvoir d’achat et la peur face à l’inflation. Cette inflation qui pourrait atteindre 6,8% en 2022 touche également les associations. L’augmentation des charges accompagnée d’une baisse des ressources met celles-ci en grande difficulté.
On peut rajouter à cela la difficulté à engager des bénévoles. Le nombre de bénévoles est passé de 24 % en 2019 à 20 % en 2022. Le constat est national, pas une association n’est épargnée par la baisse des effectifs de ses bénévoles. Certaines associations doivent même mettre la clé sous la porte.
Alors, de pouvoir mettre à disposition gratuitement les salles de proximité gérées par l’arrondissement aux associations à but non lucratif est un geste politique fort. Celui de soutenir et d’accompagner la vie associative en lui assurant un environnement favorable.
Je rappelle d’ailleurs que des créneaux sont d’ailleurs encore disponibles dans de nombreuses salles de l’arrondissement, il ne faut pas hésiter à contacter le service des locations de salles de la mairie du 7ème.