Le mois de novembre a vu deux Journées internationales se tenir, pour les droits de l’enfant et la solidarité. Parmi les droits essentiels figure le droit au logement. Et pourtant…
À Lyon, 25 familles sont à la rue, dont une cinquantaine d’enfants, selon le collectif Jamais sans Toit. Sans parler du nombre de jeunes en situation d’exil !
Grâce à la mobilisation d’associations, d’habitants et d’enseignants, des solutions d’hébergement temporaires sont trouvées : squat d’immeubles (comme “Chez Gemma”, place Chardonnet dans le 1er), utilisation d’écoles ou encore logement chez l’habitant. Nous les soutenons et les remercions.
La Ville mène une politique volontariste. Déploiement du plan “zéro enfant à la rue” (avec un travail sur le patrimoine vacant notamment), mise à disposition de 100 nouvelles places d’hébergement d’urgence pour la période hivernale…
Mais toutes ces actions ne suffisent pas.
Compétents en matière d’hébergement, l’État et la Métropole doivent s’investir davantage pour que cette situation cesse.
Il s’agit simplement de respecter les grands principes de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée par la France en 1990.
Tribune publiée sur le site de la Ville de Lyon