Edito
Le cas des jeunes en situation d’exil constitue un sujet brûlant d’actualité. Malheureusement, la situation n’évolue pas. Notre courrier adressé à la Métropole de Lyon est resté lettre morte. La Métropole et l’État continuent de se renvoyer la balle. Pendant ce temps, de nouveaux jeunes sont à la rue. Après l’occupation du square Ferrié (Lyon 4), un nouveau campement s’était installé dans le jardin de la Montée de la Grande-Côte (Lyon 1). Là encore, grâce à la mobilisation d’associations et d’habitant·e·s, un immeuble vide des HCL a été investi place Chardonnet. Dans d’autres arrondissements, ce sont des familles, avec de jeunes enfants, qui sont à la rue. Cette fois, des collectifs de parents, le corps enseignant et l’association Jamais Sant Toit agissent notamment en réquisitionnant des écoles. Devant cette situation intolérable, nous nous investissons au côté des acteurs et sommes extrêmement vigilant·e·s sur son évolution.
Cette situation est d’autant plus intolérable, que le mois de novembre a vu deux Journées internationales se tenir : celle des droits de l’enfant et celle de la solidarité. Quelle ironie du sort ! Malgré tout, la Ville de Lyon intervient à son niveau. Elle a notamment signé une convention UNICEF “Ville amie des enfants”, par laquelle elle s’engage à amplifier ses actions en faveur du droit des enfants. Elle travaille à la mise en place d’un dispositif “zéro enfant à la rue”. Ou encore, elle œuvre pour la mise à disposition de logements vacants de son patrimoine immobilier, pour des hébergements d’urgence. Nous nous en réjouissons.
Nous développons une culture ouverte à toutes et tous. Cet engagement, cher à Lyon en Commun, se traduit par le déploiement de propositions, en faveur des enfants et des seniors, dans un esprit partenarial. Concrètement, Nathalie PERRIN-GILBERT, à la Culture, et Tristan DEBRAY, à la Ville des enfants, collaborent étroitement pour inscrire l’art dans l’espace public, aux abords des écoles : des projets culturels participatifs sont expérimentés entre artistes et enfants, dans plusieurs établissements scolaires. De même, Nathalie PERRIN-GILBERT et Alexandre CHEVALIER, à la Qualité de vie des aîné·e·s, créent des ponts, introduisant la culture dans les structures pour seniors. Une première résidence artistique a vu le jour dans le 3e, sous la houlette de Martine SOUVIGNET, adjointe à la Vie des aïné·e·s. Des ateliers musicaux sont proposés aux seniors, en vue de la production d’un concert en fin d’année. Autant d’actions amenées à essaimer !
En attendant la prochaine newsletter, début février, nous vous souhaitons d’avance de bonnes fêtes de fin d’année.
Alexandre CHEVALIER et David SOUVESTRE,
co-présidents du groupe des élu·e·s Lyon en Commun
En mairie centrale
Le Conseil municipal du 18 novembre dernier fut l’occasion d’évoquer des sujets cruciaux et chers aux conseiller·ère·s municipaux·ales de Lyon en Commun.
En introduction, Tristan DEBRAY, conseiller délégué à la Ville des enfants, est intervenu sur la ville à hauteur d’enfant. Il a rappelé le nombre d’enfants à la rue, qu’il s’agisse d’enfants SDF ou de jeunes en situation d’exil. Si certains bénéficient d’hébergements temporaires et précaires, nombre d’entre eux restent sans toit. Pourtant, tous les enfants sont des sujets de droit à part entière et devraient justement avoir droit à un logement décent. Au lieu de cela, les enfants de parents migrants et les “mineurs non accompagnés en recours” subissent le durcissement des lois et des décrets. La loi sur l’asile et l’immigration de 2018 (ou loi Collomb) a complété la procédure d’évaluation des mineurs isolés étrangers, avec la création d’un fichier biométrique. Les collectivités qui refusent la signature de ce protocole subissent désormais des pénalités financières. Elle a également durci les conditions d’enfermement d’enfants en raison du statut migratoire de leurs parents. Face à ce triste constat, Tristan DEBRAY a appelé au respect des grands principes de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, traité international le plus largement ratifié dans le Monde, signé d’ailleurs par la France…
Laurent BOSETTI, adjoint à la Promotion des services publics, a pour sa part salué les avancées en matière de transition écologique pour la Ville de Lyon. Ainsi, les 5 Mds d’euros prévus pour la création d’un nouveau périphérique sont reportés vers le développement de transports en commun. L’ancien “modèle lyonnais”, tourné vers les classements internationaux et la mise en concurrence des territoires, redonne désormais la place à ses habitant·e·s (services publics du quotidien, loyers abordables…). En somme, la Ville continuera de mettre en place un ensemble de mesures, et de moyens adossés, afin d’adapter la ville au XXIe siècle, avec en toile de fond, la lutte contre les inégalités.
Nathalie PERRIN-GILBERT, adjointe à la culture, a défendu sa politique culturelle face aux critiques de Sylvie PALOMINO (groupe Progressistes et Républicains). Cette dernière regrettait l’action menée lors de la précédente mandature, ainsi que les choix effectués par la nouvelle équipe municipale. En réponse, Nathalie PERRIN-GILBERT est revenue sur les décisions prises : création d’un fond d’urgence culture, hausse des financements pour l’institut Lumière, recherche de locaux pour Quais du polar, rénovation des Subs et de la Villa Gillet… Autant de mesures actées dans sa feuille de route, pour (re)donner la part belle à la création artistique, à l’émancipation et à l’hospitalité en matière de culture.
David SOUVESTRE, conseiller municipal, a appelé à approuver l’ajustement budgétaire 2021, ou décision modificative (DM), qui permet d’adapter ledit budget aux aléas qui peuvent survenir en cours d’année, en l’occurrence la crise sanitaire. Cette DM illustre des choix politiques forts : le soutien aux services publics et aux personnes les plus vulnérables. Ce sont en effet les domaines de l’action sociale, de la solidarité et de la culture qui vont bénéficier d’un soutien financier complémentaire.
Enfin, Adrien DRIOLI, conseiller municipal, a demandé à voter favorablement la signature d’un protocole pour la mise en œuvre de la politique pénale territoriale de proximité. Il s’agit de proposer, à titre expérimental dans le 8e, une réponse judiciaire de proximité, alternative aux poursuites. Cette action, avec le délégué du Procureur de la République et le Maire d’arrondissement, doit permettre une réponse rapide et adaptée aux infractions portant atteinte au bon ordre ou à la tranquillité publique. Preuve que la Ville agit concrètement en matière de sécurité à travers la prévention.
AGENDA
27/01 | Conseil municipal
👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du Conseil municipal
Dans le 1er arrondissement
Développement du commerce de proximité, utilisation des équipements publics et soutien aux événements de l’arrondissement furent les principaux thèmes portés par les élu·e·s du 1er.
Comme évoqué dans l’édito, l’immeuble de la place Chardonnet a été occupé par un collectif de citoyen·ne·s pour héberger des jeunes en situation d’exil, après des semaines de mobilisation. Les élu·e·s de l’arrondissement se sont bien entendu rendu·e·s sur place pour apporter leur soutien à la démarche au nom des valeurs de l’hospitalité.
Malika HADDAD-GROSJEAN – adjointe à la Ville inclusive– a achevé de recueillir les derniers avis des habitant·e·s à l’issue de la consultation menée pour la dénomination au féminin d’espaces publics. Les plaques seront dévoilées et inaugurées en mars prochain.
Dans le cadre de la semaine bleue (événement valorisant la place des seniors dans la cité), elle a organisé trois manifestations. Elle a notamment relancé le Conseil des aîné·e·s et proposé une rencontre autour de l’habitat intergénérationnel.
Enfin, elle a soutenu et participé aux actions menées dans le cadre de la Journée internationale de la solidarité et des 50 ans du Mouvement de libération de la femme.
Bertrand PINOTEAU –adjoint à la Ville active et à l’économie durable– a participé à des réunions de travail, incluant les services de la Ville et de la Métropole, des associations de commerçants et des bailleurs, pour favoriser le développement de l’activité commerciale dans le bas des Pentes. Deux axes d’intervention ont émergé : la lutte contre la vacance commerciale –une quinzaine de rez-de-chaussée ont été identifiés– et la requalification des portes d’entrée des Pentes, notamment rue Romarin, rue Sainte-Marie des Terreaux et rues Terme/Sergent Blandan, où le traitement des espaces publics et l’implantation d’une signalétique ont été évoqués. Il a par ailleurs proposé que les commerçants non sédentaires non motorisés (les cargos vélos par exemple) soient inclus dans le futur appel à manifestation d’intérêt de la Ville et suggéré des lieux d’implantation potentiels dans l’arrondissement.
Dans le cadre de sa délégation à la Vie associative et éducation populaire, David SOUVESTRE a rencontré l’AFEV afin d’envisager l’utilisation des salles associatives du collège Truffaut au profit de jeunes. Il travaille également, avec Nathalie PERRIN-GILBERT, le centre social quartier Vitalité et la bibliothèque du 1er, sur la possibilité d’ouvrir la bibliothèque le samedi à compter de septembre 2022. Sur le volet Santé, il a contribué à la réflexion sur le devenir du Centre Médico-Psychologique, rue des Pierres plantées, avec Malika HADDAD-GROSJEAN. Le bâtiment pourrait être utilisé pour la création d’un pôle de santé pluridisciplinaire, en lien avec le Vinatier, pour palier la baisse programmée du nombre de médecins généralistes dans le 1er.
Dernier temps fort pour les élu·e·s Lyon en Commun du 1er : la présentation aux habitant·e·s du plan de mandat et du bilan d’étape des actions menées dans l’arrondissement. L’occasion pour eux d’évoquer leurs délégations.
AGENDA
19/01 18h30 | Conseil d’arrondissement
👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 1er
Dans le 2e arrondissement
Défense du commerce de proximité et des services publics furent les sujets d’actualité de Nathalie CARLINO.
Durant six mois, Nathalie CARLINO a participé à un groupe de travail pour la défense du commerce de proximité sur la métropole. Ce groupe, composé notamment de Carole CHATEAU et Fanny HAERMMELIN –mouvement Carré Nord Presqu’île– et de Nicolas PLANCHON –adjoint LYEC au Commerce et artisanat du 3e–, ont travaillé sur la rédaction d’un dossier proposant une définition du commerce de proximité et un statut juridique propre, ainsi que des leviers économiques et fiscaux à mettre en place. Carole CHATEAU a remis le dossier à Emmanuel MACRON, en visite au Sirha de Lyon, ce qui lui a valu d’être invitée aux Assises du commerce du 1er décembre à Bercy !
Nathalie CARLINO s’est également exprimée dans la presse sur l’école maternelle Levi-Strauss (voir l’article). En effet, en ultime recours, les parents d’élèves de l’école ont saisi le Conseil d’État, qui a approuvé la fermeture définitive de l’établissement. Elle a ainsi rappelé, avec David SOUVESTRE –conseiller LYEC du 1er–, que le groupe Lyon en Commun avait proposé des solutions pour maintenir l’école, en accueillant des élèves en difficulté par exemple. Propositions rejetées par les écologistes.
AGENDA
20/01 18h | Conseil d’arrondissement
Dans le 3e arrondissement
Dans le cadre de leurs délégations, Nouria MAHMOUDI, Nicolas PLANCHON, Thibaud ROCHE et Martine SOUVIGNET interviennent toujours plus en faveur des habitant·e·s de l’arrondissement, poursuivant la mise en œuvre de projets initiés ou développant de nouvelles initiatives. Retour sur leurs actions.
Nouria MAHMOUDI –conseillère déléguée à la Jeunesse et vie étudiante– a rencontré les partenaires potentiels du projet “Écran total” (voir la newsletter #5), afin de leur faire part de la démarche. Professionnels de la petite enfance au collège, de la santé et de l’éducation populaires ainsi que la fédération des parents d’élèves ont très bien accueilli cette rencontre. Prochaine étape : le recueil des initiatives de ces acteurs afin de développer le concept. Elle a également posé les premiers jalons d’une politique privilégiant “l’aller vers” les jeunes les plus précaires dans le but de pouvoir les raccrocher aux institutions de droit commun.
Martine SOUVIGNET –adjointe à l’Égalité des droits et vie des aîné·e·s– a, pour sa part, activement préparé le Conseil de gérontologie et du bien vieillir. Ce Conseil, piloté par la Métropole avec les arrondissements, réunit l’ensemble des acteurs de la filière gérontologique, avec les partenaires établis sur le territoire et des usager·ère·s, représenté·e·s par des associations du bien vieillir. Il fut l’occasion de présenter le diagnostic de territoire sur les seniors et d’évoquer la politique sociale menée.
Nicolas PLANCHON –adjoint à l’Économie, économie sociale et solidaire, commerce et artisanat– s’est attaché au volet “insertion” de sa délégation. Il a en effet animé la Commission d’insertion de l’arrondissement autour de deux sujets : le développement du CV orienté sur les compétences et la formation des agents municipaux du 3e pour favoriser la bonne information des usager·ère·s sur leurs besoins en termes d’emploi. En outre, grâce à la mise en lien des acteurs de l’insertion et de l’économie, une expérimentation est menée au centre commercial de la Part-Dieu, avec l’installation d’un espace emploi dans un local vacant, à destination des jeunes fréquentant le lieu et non touchés par les missions locales. Cette initiative démontre les bienfaits de l’intelligence collective public/privé !
Enfin, Thibaud ROCHE –conseiller délégué à la Politique de la ville– travaille à la mise en place de deux projets. L’un autour de l’alimentation dans les quartiers, enjeu majeur de santé publique : comment proposer une nourriture bio à des prix abordables dans les épiceries sociales ? L’autre, sur l’action possible et l’implication des habitant·e·s sur les thématiques de l’habitat et du logement : comment mobiliser et développer de nouvelles associations de locataires ?
AGENDA
18/01 18h30 | Conseil d’arrondissement
Dans le 4e arrondissement
Nadège BORRON –conseillère à l’action sociale– poursuit ses efforts en matière de lutte contre la précarité. Elle s’intéresse également à la lutte contre les violences faites aux femmes. Focus sur les entreprises développées ou à venir.
Avec les membres du Conseil local de l’action sociale et solidarité (CLAS, voir la newsletter #1), Nadège BORRON a mis en place une nouvelle action à destination des habitant·e·s ayant besoin d’accompagnement : une démarche “d’aller-vers” avec la tenue de permanences mensuelles, place des Tapis. Il s’agit d’informer ces publics sur les actions proposées par les associations et institutions, notamment.
En vue de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Nadège BORRON a organisé deux représentations théâtrales, la pièce “Sois belle et tais-toi” du Lien Théâtre, le 26 novembre. Cet événement constitue le lancement d’une opération de sensibilisation sur le thème des violences faites aux femmes, en direction de jeunes de 12 à 16 ans, et ce, en partenariat avec les deux principales structures d’Éducation Populaire du 4e (la Maison de l’enfance et de la jeunesse et le Centre social Pernon). Des rencontres et ateliers réguliers seront animés par différentes structures œuvrant sur ce sujet, tout au long de l’année. Les travaux réalisés seront présentés lors d’un vernissage en Mairie du 4e, en novembre 2022. À suivre !
AGENDA
19/01 18h | Conseil d’arrondissement
👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 4e
Dans le 5e arrondissement
Pour cette 6e newsletter, les élu·e·s Lyon en Commun du 5e ont choisi de mettre en avant la tribune politique rédigée dans la dernière lettre d’information de l’arrondissement.
Amélioration du cadre de vie, place de la nature en ville ou protection de l’environnement sans inclusion sociale et solidarité sont des concepts incomplets. Soyons clairs, sans une véritable politique inclusive, c’est-à-dire sans la participation étroite de toutes les citoyennes et tous les citoyens, une société du tout pour soi ne se transformera jamais en une société de l’entraide.
C’est pourquoi, nous croyons aux initiatives de cohabitation intergénérationnelle, aux échanges fondés sur le respect, à la fidélité aux engagements pris, au dialogue constructif sans démagogie ou langue de bois.
La dynamique vers plus de démocratie locale avec les Conseils des enfants, qu’impulse et promeut Tristan DEBRAY, relève de ces valeurs de solidarité qui font partie de l’ADN de Lyon en Commun.
Tout comme le travail de Bénédicte DRAILLARD avec les aîné·e·s et de Philippe CARRY qui vise à restaurer la mémoire notamment des femmes dans l’Histoire, et dont l’exemple montre qu’une juste reconnaissance contribue à un plus juste équilibre social.
Joanny MERLINC œuvre, quant à lui, en direction de publics scolaires, périscolaires et au sein des établissements d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes. Il prépare également un mini-annuaire et un agenda culturel collaboratif du 5e.
Marie DUARTE a intégré le Comité de déontologie et celui sur les mobilités. Nous en sommes fiers car elle contribuera à donner une assise éthique à nos décisions, particulièrement celles qui ont des conséquences sur le destin des personnes.
AGENDA
20/01 18h30 | Conseil d’arrondissement
Dans le 7e arrondissement
Politique de santé et budget participatif ont particulièrement occupé Aurélie GRIES à la petite-enfance, vie associative et promotion de la santé et Laurent BOSETTI à la démocratie locale.
L’action d’Aurélie GRES fut fortement centrée sur les volets « petite-enfance » et « promotion de la santé » de sa délégation.
Elle a signé la charte contre les perturbateurs endocriniens pour la Mairie du 7e, charte sur laquelle elle s’est d’ailleurs exprimée lors du dernier Conseil d’arrondissement (voir la vidéo). Elle a également présidé le comité de pilotage du Conseil local de santé mentale, instance qui vise à définir des politiques locales et des actions pour l’amélioration de la santé mentale de la population, en présence des partenaires santé et des représentants des arrondissements, de la ville et de la Métropole. L’objectif de ce comité était d’organiser les actions et rencontres de l’année 2022.
Enfin, elle a participé à des initiatives locales, dont une “balade santé”, organisée par la Mission santé et le Centre social et socioculturel de Gerland, pour les habitant·e·s du sud de l’arrondissement.
Côté petite enfance, Aurélie GRIES a favorisé la concrétisation d’un projet dans le cadre de la politique d’accès à l’extérieur pour les enfants. L’établissement d’accueil du jeune-enfant (EAJE) Bébés bilingues va ainsi disposer d’un espace vert clos appartenant à la SACVL, afin de développer un potager/compost, avec des jeux de mobilité libre. Une inauguration est prévue au printemps prochain. Elle a aussi dirigé le comité projet social en présence des établissements d’accueil du jeune-enfant du 7e. Le sujet choisi cette année était l’accompagnement social des familles vulnérables au sein des crèches : qu’est-ce qui existe aujourd’hui sur l’arrondissement et comment optimiser les accompagnements.
Dans le cadre de la journée nationale des assistant·e·s maternel·le·s, elle a accueilli en Mairie ces professionnel·le·s pour une soirée de rencontres notamment autour d’un atelier zéro déchet.
Laurent BOSETTI a, quant à lui, présenté avec Fanny DUBOT –Maire du 7e– le budget participatif de la Ville de Lyon aux membres du Conseil de la vie associative et locale. Sur les 25 millions d’euros prévus sous le mandat, la moitié sera proposée à la délibération des habitants dès 2022. Le premier semestre permettra de faire émerger des propositions. Le second semestre verra l’examen technique des projets déposé et le vote des Lyonnaises et des Lyonnais en fin d’année, de manière à les départager.
AGENDA
19/10 18h | Conseil d’arrondissement
👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 7e
Dans le 8e arrondissement
Deux principaux sujets ont occupé les élu·e·s du 8e : les relations police/habitant·e·s et l’emploi dans les quartiers.
Afin de renforcer les liens entre la police et les habitant·e·s, Michèle LE DILY, adjointe déléguée à la Propreté, tranquillité publique et politique de prévention, a mis en place l’événement Prox Raid Aventure dans le quartier des États-Unis. Proposé par l’association Raid Aventure Organisation, il consiste à organiser des journées sportives et citoyennes encadrées par des policiers bénévoles. Au programme : activités sportives, démonstrations du savoir-faire des forces de sécurité (parcours d’entraînement, stand de tir, etc.)…
Le succès fut au rendez-vous. De nombreux enfants ont participé, et notamment ceux des écoles et du Centre social des États-Unis. Autre point positif de cette manifestation, elle a permis aux habitant·e·s de se réapproprier un espace public, le parc situé à côté du marché.
Sur le volet de l’emploi, les élu·e·s Lyon en Commun du 8e ont assisté à la présentation du dispositif “Territoire zéro chômeur de longue durée” (TZCLD) dans le quartier de la Plaine-Santy. Cette expérimentation vise à employer des chômeurs de longue durée (supérieure à un an) volontaires et sur des temps choisis ; 100 personnes sont concernées sur le quartier.
De quoi s’agit-il ? Dans un premier temps, un Comité Local pour l’Emploi (CLE) est créée, réunissant les acteurs locaux de l’emploi et les demandeurs d’emploi eux-mêmes. Le CLE met ensuite en place une entreprise à but d’emploi (EBE). Les EBE ont vocation à proposer des missions dans des domaines utiles, qui ne relèvent pas du champ concurrentiel, et à accompagner les demandeurs d’emploi dans leurs besoins de formation.
S’il convient d’être vigilant sur la capacité des EBE à faire perdurer des activités non concurrentielles et à assurer un suivi efficient des demandeurs d’emploi, le TZCLD peut néanmoins aider les personnes concernées à retrouver leur dignité et à se réinsérer sur le marché du travail.
AGENDA
18/01 19h | Conseil d’arrondissement
👉 Retrouvez l’actualité des élu·e·s du 8e