Mathieu AZCUE demande d’accorder de nouvelles subventions et participations financières dans le cadre du plan Habitat 2021-2026. Ces aides aux bailleurs sociaux peuvent contribuer à apaiser une situation du logement social tendue dans le 8e.
Les élu.e.s du 8e sont notamment attentifs aux problématiques des personnes à mobilité réduite et de suroccupation de logements familiaux. Situations pour lesquels il manque de logements adaptés.
Monsieur le maire, chers collègues,
Comme vous le savez, la majorité écologiste et de gauche s’est engagée de manière volontariste pour atteindre les 25% de logements sociaux sur la ville de Lyon à l’horizon 2026. Pour réaliser ce plan ambitieux plusieurs leviers ont été actionnés à la ville de lyon comme à la métropole. Ce plan de construction de logements sociaux est complété de manière plus globale par l’encadrement des loyers et un ensemble de mesure visant à freiner la financiarisation de l’habitat et à permettre à toutes et tous de se loger décemment dans la ville centre. C’est dans ce contexte que je vous présente ce soir 3 délibérations.
La première délibération vous propose d’accorder de nouvelles subventions et participations financières dans le cadre du plan Habitat 2021 2026 voté en mars. Ces aides aux bailleurs sociaux sont assorties de réservations pour la ville de Lyon. La délibération présente un tableau récapitulatif des participations. Pour le 8e arrondissement, il s’agit de près de 150 logements en PLUS et PLAI donc adaptés aux besoins de l’arrondissement après une forte progression de logements sociaux de type PLS pour familles aux revenus élevés lors du précédents mandat. Nous sommes particulièrement vigilant en matière d’habitat pour les personnes à mobilité réduite ainsi que sur les situations de sur occupation qui entrainent des conséquences lourdes pour les familles et dans l’éducation des enfants. Nous manquons à l’heure actuelle cruellement de ces logements. D’autre part, si on peut se féliciter de la rénovation urbaine des quartiers mermoz et langlet santy engagée sur le mandat précédent, le relogement des personnes qui souhaite pour les trois quart d’entre eux rester dans l’arrondissement impact très fortement sur nos capacités à répondre aux demandes de logements sociaux sur l’arrondissement, cela n’avait pas été anticipé au démarrage de la rénovation urbaine et la situation est de fait aujourd’hui très tendue.