Quel avenir des enfants à la rue s’ils ont pour seule perspective une ville à hauteur de trottoir ?

Nouria MAHMOUDI rappelle, qu’à Lyon près de 100 enfants « logent » dans la rue, dans un squat, dans une voiture, au mieux dans une école.

Si la Ville ne peut approuver ces occupations, elle les tolère au nom de droits inaliénables : avoir un refuge, être secouru et avoir des conditions de vie décentes ; le temps d’apporter des réponses à ces situations d’urgence.

Le dispositif « 0 enfant à la rue » en est une

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En 1989 était ratifiée la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Pour la première fois dans l’histoire, l’Enfant est reconnu comme un être à part entière porteur de droits sociaux, économiques, civils, culturels et politiques. Des droits fondamentaux, obligatoires et non négociables. Le 20 novembre lui dédie sa journée et rappelle ainsi à nos calendriers que « Chaque enfant, sans distinction, a des droits ».

J’attire votre attention cher(e)s collègues sur le droit d’avoir un refuge, d’être secouru et d’avoir des conditions de vie décentes. 200 enfants sur notre métropole dont près de la moitié dans notre ville « logent » dans la rue, dans un squat, dans une voiture, au mieux dans une école.
Si nous ne pouvons approuver ces occupations, nous les tolérons au nom de ces droits inaliénables ; le temps d’apporter des réponses sérieuses à ces situations d’urgence. Le dispositif « 0 enfant à la rue » en est une et le groupe Lyon en Commun tient à en saluer les premiers résultats.

Nous félicitons mesdames Sandrine RUNEL, Stéphanie LEGER et monsieur Sylvain GODINOT de s’être attaqués de concert à ce fléau en proposant au nom de notre ville des solutions effectives et efficaces.

Des enfants, des familles à la rue…
C’est l’affaire de tous, pour autant les institutions compétentes doivent cesser de se défiler !
État, Métropole, propriétaires privés, citoyen(ne)s…, nous avons tous une responsabilité, celle de nous coordonner pour y faire face définitivement.
Car le temps presse cher(e)s collègues, l’urgence est sociale ! La misère touche à des enfants.

Pour survivre dehors, supporter la violence de la rue, il faut être fou… Si on ne l’est pas, alors on finit par le devenir !

Pour terminer, je ne poserai que ces deux questions :
Quelles séquelles neuro-développementales pour ces enfants?
Quel avenir pour notre société si des enfants n’ont pour seule perspective de vie que la ville à hauteur de trottoirs ?